Les images de la semaine du 24 mars 2025 : mode, couleurs et âge adulte

30 mars 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Les images de la semaine du 24 mars 2025 : mode, couleurs et âge adulte
© Lena Simonne, backstage du show Étam 2024 à Paris.
Couverture de Fisheye Magazine #70 : Griffes
156 pages
7,50 €

C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les photographes de Fisheye évoquent le passage à l’âge adulte, l’importance que peuvent avoir les couleurs dans un tirage et les coulisses de la mode

Comme chaque fin de mois, nous mettons en lumière nos épisodes de Focus. En mars, nous vous présentons les travaux de Matilde Søes Rasmussen, de Kourtney Roy et de Kamila K Stanley. Dans des approches qui leur sont propres, toutes trois ont imaginé des éditoriaux étonnants qui révèlent différents aspects de l’industrie de la mode. Dans un article à retrouver dans Fisheye #70, qui est justement consacré à ce milieu singulier, nous abordons sa transformation récente. De fait, l’avènement des réseaux sociaux, et plus particulièrement les algorithmes qui les régissent, façonnent les créations vestimentaires, de même que le métier de mannequin. Arielle Bobb-Willis, qui fait partie de l’avant-garde noire contemporaine dont nous vous parlons dans notre numéro en kiosque, se distingue par son approche des formes et des couleurs. Elle revient, cette semaine, sur Keep the Kid Alive, sa première monographie publiée aux éditions Aperture.

Le passage à l’âge adulte

Sarfo Emmanuel Annor utilise également la couleur dans ses portraits minimalistes. À l’occasion de son exposition à The Bridge Gallery, dans le 9e arrondissement parisien, le photographe nous livre les dessous d’un tirage qui y est présenté. Intitulé « Ka wa’no paa do », celui-ci donne à voir une jeune femme qui, à mesure qu’elle grandit, est assaillie par les doutes et est partagée entre le silence et le besoin de s’exprimer. Enfin, Frida Lisa Carstensen Jersø a, quant à elle, décidé de prendre la parole pour évoquer le corps altéré. À la suite d’un accident survenu au cours de son adolescence, l’artiste danoise est devenue paraplégique. À travers Frida Forever, elle dévoile son quotidien, interroge le validisme – soit un système de discrimination en faveur des personnes qui ne sont pas touchées par le handicap – et offre un autre regard sur la maladie. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.

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