Avec son nouveau boîtier instantané, instax™ de Fujifilm propose une promesse audacieuse : faire de chaque cliché un chef-d’œuvre. Afin d’explorer ses fonctionnalités qui dépassent les codes classiques du genre, l’instax Wide Evo™ a été confié à deux photographes aux univers singuliers : Mathias Benguigui et Jonathan Bertin. Tous deux ont pris en main cet appareil, à la fois intuitif et sophistiqué, pour composer des récits aussi personnels qu’universels. Un dialogue entre l’instant et la création, entre la technique et l’émotion.
Longtemps, l’instantané a été associé à une spontanéité brute, à des images capturées sur le vif avec une magie éphémère. Instax™ révolutionne cette méthode en lançant l’instax Wide Evo™, un boîtier novateur combinant le numérique et le tirage argentique. Cet appareil offre bien plus que la simple possibilité de saisir un souvenir, il permet de le réinventer. Avec son écran digital, ses molettes, sa large sélection d’effets et de styles, il combine la spontanéité à la technicité. Mathias Benguigui et Jonathan Bertin s’en emparent pour immortaliser le quotidien entre Paris et Séoul pour l’un et une histoire d’amour, de deuil et d’éloignement pour l’autre. À l’image de peintres qui apposent de la couleur sur leurs esquisses, les deux photographes capturent, puis retouchent leurs photographies directement depuis l’appareil. Une fois les modifications effectuées, la possibilité de matérialiser cette création en l’imprimant s’offre alors à eux.
« Avec l’instax Wide Evo™, on peut tester et choisir quelle image imprimer. De plus, moi qui adore expérimenter, il y a 100 possibilités différentes par effet, cela donne donc une infinité de rendus. J’ai pu travailler la couleur et la lumière sur le vif, dans des lieux aussi variés que les marchés de Paris ou les rues de Séoul », explique Jonathan Bertin qui a pu explorer son environnement sous un nouveau prisme. Grandes forces de l’appareil, les molettes permettent de changer le rendu de chaque image avec une simplicité déconcertante qui plaît tant aux personnes amatrices et créatives qu’aux professionnel·les. « Ce qui m’a séduit, c’est la profondeur de manipulation que permet l’instax Wide Evo™. Ce n’est pas juste un clic et ça sort, c’est un vrai travail d’image où on compose, on choisit ses couleurs, ses effets. C’est un peu comme le travail avec une chambre photographique », constate Mathias Benguigui. À travers l’objectif, ce dernier immortalise un récit profondément intime en trois chapitres. Plus qu’un simple déclencheur, cet appareil offre un véritable terrain d’expression, entre maîtrise technique et créativité débridée.
Créer pour ressentir, photographier pour offrir
Le travail de Mathias Benguigui explore des territoires mouvants, entre documentaire, portrait et fiction intime. Lorsqu’il découvre l’instax Wide Evo™, c’est un outil inattendu qui s’impose comme le prolongement d’un projet introspectif. Avec cet appareil, l’artiste conçoit un triptyque de séries d’images sensibles, façonnées par ses émotions et le cycle de la vie : Jardins d’hiver, Roma Antico, et un récent troisième volet. Trois séries et autant d’actes d’un même poème visuel, conjuguant deuil, amour, lumière et matière. « C’est la première fois, avec Jardins d’hiver, que je retourne le boîtier vers mes émotions. L’hiver parisien est difficile, surtout quand on vient du sud comme moi, où la lumière et la couleur sont essentielles. Et cet hiver particulièrement a été rude, car la femme de mon père souffrait de son troisième cancer. Parmi tout ça, il y a une lumière, la personne que j’aime », confie le photographe également réalisateur. Il immortalise ainsi les plantes de la grande serre du jardin du Luxembourg, là où il trouve le plus de couleurs, de chaleur et d’amour. « J’ai transformé ce projet en un cadeau pour cette amoureuse. Ensuite, Roma Antico prend place. Je pars avec cette personne à Rome pendant cinq jours. Je lui déclare mon amour, mais en l’intégrant discrètement dans les photos. Je transforme le ciel en violet, une statue en rose, ou mon modèle en vert avec une pâquerette à l’oreille. C’est une déclaration d’amour en image, un dialogue silencieux entre celle que j’aime et moi, entre la fragilité de l’instant et l’éternité des formes », se remémore-t-il. À son retour, sa belle-mère succombe, l’artiste entre alors dans une lutte familiale qui l’éloigne petit à petit de sa bien-aimée, jusqu’à la séparation : le troisième chapitre de ce projet. Des larmes, une lune mystique, cette dernière série en noir et blanc se veut beaucoup plus sombre.
À travers cette histoire personnelle en trois temps, Mathias Benguigui révèle l’étendue poétique et créative qu’offre l’instax Wide Evo™ qui devient vecteur d’un geste intime. Dans son travail, la matérialité de la photographie devient le symbole d’une déclaration d’amour. Cet aspect tangible, si essentiel pour Mathias Benguigui, prend une autre forme chez Jonathan Bertin. « J’ai toujours eu envie d’emmener un instantané en voyage, mais j’étais frustré par le fait que : tu shootes, tu édites une photo. Je suis souvent amené à photographier des inconnu·es et certain·es sont réticent·es à l’idée de l’être. Maintenant je peux leur montrer, puis leur offrir le cliché pour leur montrer à quel point iels sont belles ou beaux », déclare l’artiste. Naviguant ces derniers temps entre Paris et Séoul, Jonathan Bertin explore, à travers ses images, l’identité visuelle et émotionnelle des deux villes. Grand amoureux des couleurs, il expérimente les nombreux réglages du boîtier, jouant avec les multiples palettes pour faire vibrer la simplicité d’un marché parisien ou des rues de la capitale de la Corée du Sud. « J’essaie au maximum de faire abstraction du sens des choses, de déconstruire le quotidien, chaque élément, chaque couleur. J’essaie de voir la vie de tous les jours comme une pâte à modeler », ajoute-t-il. Par son œil aguerri, l’artiste illustre les contrastes et similitudes entre les deux mégalopoles, créant ainsi un jeu d’échos entre familiarité et dépaysement. Avec ce boîtier, instax™ de Fujifilm repousse les limites de la photographie instantanée pour en faire un laboratoire d’émotions. Dans les mains de Mathias Benguigui et Jonathan Bertin, l’instax Wide Evo™ devient un outil d’exploration et de composition permettant d’illustrer une vision intime du monde.