Est-ce un vice de vouloir posséder de l’argent et des biens ? Bijoux ou billets de banque, tout élément tape-à-l’œil attire le regard des artistes de notre sélection Instagram, qui assument volontiers les plaisirs liés à la surconsommation. L’avarice se diffuse sur les images avec une allégresse ostentatoire.
@jxn.nthn.35mm
Quelle meilleure métaphore de l’argent que l’agglomération américaine de Las Vegas, où il y coule à flots dans les mille et un casinos ? Jackson Nathan arpente la ville des excès, armé de son appareil argentique, et saisit autant les habitué·es des machines à sous que les devantures des hôtels et des palaces qui dessinent l’horizon. N’oubliez jamais : la banque gagne toujours…
@surreal.artshoppe
Les collages analogues de Suzy Holak nous transportent dans un monde de luxuriance. Boas en plumes, diamants aux multiples couleurs, boules à facettes et gâteaux gourmands témoignent d’une vie d’abondance où la richesse n’a pas de prix. Finalement, il vaut mieux vivre seul·e et plein·e aux as que mal accompagné·e.
@35hoes
La personne qui se cache derrière le compte 35hoes se décrit comme un·e reporter des millenials, une génération en proie à sa débauche. Fête, alcool et fameux billets verts se retrouvent sur nombreux de ses clichés aux grains doux et aux couleurs vibrantes. Car dans une société qui nous pousse à la surconsommation, tous les coups sont permis.
@cashtuesday
Les photographies, les collages et les impressions loufoques de la personne qui tient le compte cashtuesday expriment une créativité abondante sur le sujet de la possession matérielle. De la télévision, symbole du capitalisme aux bijoux et gants de velours, allégories de la fortune, le mot « cash » dans le pseudo prend étonnamment tout son sens.
@mathiaswasik
Mathias Wasik documente les rues des métropoles du monde entier en quête d’opulence. Sur ses photographies aux nuances criardes, on ressent l’omniprésence de la société de consommation, et ce besoin constant de posséder. Face aux décorations démesurées de Noël et aux sacs de shopping, il apporte tout de même une critique à ce mode de vie en saisissant les moments d’amour qui jalonnent les villes.