Le Prix étudiant de la Photographie Industrielle révèle les noms de ses six lauréates

18 juillet 2024   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Le Prix étudiant de la Photographie Industrielle révèle les noms de ses six lauréates
© Adèle Delbet
Photographie de Tara Ozem et Lou Respinger montrant un cycliste.
© Tara Ozem et Lou Respinger

Le jury du Prix étudiant de la Photographie Industrielle 2024 a désigné ses lauréates. Au nombre de six, les gagnantes portent un regard singulier sur ce domaine tourné vers l’innovation et la technologie

Comme son nom le suggère, la Société d’encouragement pour l’industrie nationale a pour mission de favoriser et promouvoir l’engagement de la France dans ce domaine. Si, à sa création, en 1801, l’intérêt était surtout de relever le défi britannique, les valeurs défendues ont subsisté et se retrouvent aujourd’hui dans un concours photo destiné aux étudiantes et aux étudiants. Les séries proposées gravitent ainsi autour des entreprises tournées vers le monde sportif et l’innovation, de même qu’autour de celles et ceux qui développent ces technologies. Le 19 juin dernier, un jury composé d’artistes et de personnes spécialisées dans le secteur de l’image s’est réuni à l’Hôtel de l’Industrie, au cœur de Paris, pour s’accorder sur six noms. Manon Egmann, Garance Mandelénat, Adèle Delbet, Noémie Rapale, Tara Ozem et Lou Respinger sont les lauréates de cette édition 2024.

Célébrer l’histoire et l’évolution du sport

Manon Egmann, le coup de cœur du jury, a puisé son inspiration dans les anciennes usines DMC de Mulhouse, ville dans laquelle elle suit un cursus articulé autour des métiers du multimédia et de l’Internet. Au cœur de ces locaux, la photographe a réalisé des images d’un mur d’escalade. Diplômée de l’ESCP Business School, Noémie Rapale compose des natures mortes et des paysages sans fioritures qui évoquent les sports qui la passionnent. Quatre étudiantes de Gobelins Paris font partie des lauréates. Garance Mandelénat, d’abord, propose des monochromes épurés explorant l’univers des sports nautiques. Adèle Delbet, ensuite, se distingue par une approche colorée. Privilégiant une esthétique abstraite et figurative, elle fait correspondre les visages aux lieux qu’elle immortalise. Enfin, Tara Ozem et Lou Respinger se sont associées pour retranscrire l’intensité d’une compétition de cyclisme sur piste. Ayant recours à des procédés anciens tels que le cyanotype, elles célèbrent par ce prisme l’histoire et l’évolution de la discipline.

Photographie en noir et blanc de Garance Madelénat montrant une femme grimpant au mât d'un voilier.
© Garance Madelénat
Photographie de Noémie Rapale montrant un terrain de tennis.
© Noémie Rapale
Photographie de Manon Egmann montrant l'ancienne usine DMC de Mulhouse.
© Manon Egmann
À lire aussi
Dans l’œil de Pelle Cass : déchiffrer le chaos d’un terrain de sport
© Pelle Cass
Dans l’œil de Pelle Cass : déchiffrer le chaos d’un terrain de sport
Cette semaine, plongée dans l’œil de Pelle Cass. Dans Crowded Fields, le photographe américain immortalise des terrains de sport sur…
20 mai 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
The Unmovable Mover : l'usine imaginaire d'Alessandra Leta
© Alessandra Leta
The Unmovable Mover : l’usine imaginaire d’Alessandra Leta
L’artiste italienne Alessandra Leta construit une fiction en fragments, qui prend pour contexte une usine imaginaire de pièces détachées…
12 juin 2024   •  
Écrit par Milena III
Explorez
Les coups de cœur #548 : Konrad Hellfeuer et Lucie Boucher
Diversum © Konrad Hellfeuer
Les coups de cœur #548 : Konrad Hellfeuer et Lucie Boucher
Konrad Hellfeuer et Lucie Boucher, nos coups de cœur de la semaine, invitent à ralentir, observer et contempler. Interrogeant les thèmes...
À l'instant   •  
Écrit par Lucie Donzelot
Les images de la semaine du 16 juin 2025 : expositions, mode et esthétique variées
Entrelacs © Manon Bailo
Les images de la semaine du 16 juin 2025 : expositions, mode et esthétique variées
C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les pages de Fisheye ont été façonnées par des expositions en cours ou à venir, la remise du prix...
22 juin 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Bouche : l'épiderme selon Lucile Boiron
Bouche © Lucile Boiron
Bouche : l’épiderme selon Lucile Boiron
Avec sa série Bouche, Lucile Boiron, formée à l'École nationale supérieure Louis-Lumière, s'intéresse de près à la peau, aux fluides et...
19 juin 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
La sélection Instagram #511 : Eh bien dansez maintenant !
© Ethel Grévoul / Instagram
La sélection Instagram #511 : Eh bien dansez maintenant !
À l’approche de la fête de la musique, les corps s’échauffent, les instruments sortent des étuis. Les photographes de notre...
17 juin 2025   •  
Écrit par Lucie Donzelot
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Les coups de cœur #548 : Konrad Hellfeuer et Lucie Boucher
Diversum © Konrad Hellfeuer
Les coups de cœur #548 : Konrad Hellfeuer et Lucie Boucher
Konrad Hellfeuer et Lucie Boucher, nos coups de cœur de la semaine, invitent à ralentir, observer et contempler. Interrogeant les thèmes...
À l'instant   •  
Écrit par Lucie Donzelot
Les images de la semaine du 16 juin 2025 : expositions, mode et esthétique variées
Entrelacs © Manon Bailo
Les images de la semaine du 16 juin 2025 : expositions, mode et esthétique variées
C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les pages de Fisheye ont été façonnées par des expositions en cours ou à venir, la remise du prix...
22 juin 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Caroline Sohie : « La beauté des images n’est pas sans conséquence, elle a un poids »
© Caroline Sohie
Caroline Sohie : « La beauté des images n’est pas sans conséquence, elle a un poids »
Autrefois carrefour de la traite et du commerce colonial, Bagamoyo, sur la côte tanzanienne, juste en face de Zanzibar, est aujourd’hui...
21 juin 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Isabel Muñoz à Portrait(s) : le corps en majesté
© Isabel Muñoz
Isabel Muñoz à Portrait(s) : le corps en majesté
Jusqu'au 28 septembre 2025, le festival Portrait(s) accueille une rétrospective d’Isabel Muñoz, grande figure de la photographie...
20 juin 2025   •  
Écrit par Costanza Spina