Cette semaine, la rédaction présente le travail de deux photographes français. Yannick Cano capture la côte est australienne, tandis que Laurent Amoric présente sa street photo en noir et blanc.
Yannick Cano
Yannick Cano s’est lancé dans la pratique du 8ᵉ art en photographiant son fils durant ses sessions de surf. Il s’est alors pris au jeu de l’image, en développant un style bien à lui. « J’ai une approche très simple, je capture ce qui me surprend ou ce que j’aime ». Sa série Australian East Coast illustre un surf trip qu’il a réalisé aux côtés de son fils le long de la côte est de l’Australie, un récit venu du bout du monde, inspiré par un mode de vie singulier. « J’ai passé ma vie en bord de mer, et j’ai été profondément attiré par la culture « maritime » des Australiens, le rapport qu’ils entretiennent avec la nature, confie Yannick. En voyage, on peut être encore plus attentif à ce qui nous entoure, et enrichir votre perception visuelle », résume-t-il.
© Yannick Cano
Laurent Amoric
Street photographe, Laurent Amoric capture le quotidien « pour saisir des instantanés de la vie ». Pour lui, le médium est un moyen d’évasion. « Il me permet d’observer la vie simple, mais tellement émouvante, des gens qui m’entourent ». En sept ans de pratique, le photographe apprend à se forger sa propre esthétique. « J’ai de plus en plus le sentiment d’aimer les photos noir et blanc très contrastées », confie-t-il. Passionné par l’Afrique du Sud, il nomme son portfolio Umfanekiso, « image » en Zoulou. Un tour d’horizon de ces voyages dans le monde urbain. « Pour moi, la technique est au service de la photo, et non le contraire, explique Laurent. Ce qui me plaît, c’est l’émotion, la composition et le message transmis ».
© Laurent Amoric