Stéphanie Davilma photographie la maternité tandis que Balázs Csizik étudie les liens entre la photographie et le constructivisme russe. Voici les coups de cœur de la semaine.
Stéphanie Davilma
« Pourtant singulières, elles le sont. Parmi celles rencontrées, certaines ont toujours souhaité devenir mères et certaines ont même dû se battre contre leur propre corps ou contre les a priori pour le devenir. D’autres ne voulaient pas et c’est le temps, une maladie qui leur fera changer d’avis. Pour une autre, sa position n’avait pas changé, mais c’est arrivé et elle a décidé de l’accepter. Dans certains cas, elles partagent cette parentalité avec quelqu’un, que cette personne soit le père ou non, parfois elles sont seules et dans d’autres cas, c’est plus compliqué que cela. » Avec sa série Bisou Maman, Stéphanie Davilma documente la maternité avec tendresse. Un reportage intime qui tente de briser les stéréotypes.
© Stéphanie Davilma
Balázs Csizik
« Dans mes œuvres, je m’intéresse aux liens entre les éléments urbains et naturels. J’explore aussi les connexions entre les différents médiums, notamment entre la photographie et les disciplines plus traditionnelles comme la peinture ou le graphisme », explique le photographe hongrois Balázs Csizik. Il conçoit Urban relations comme une jonction entre le constructivisme russe et la photographie minimale. « On retrouve des ressemblances dans les deux domaines. Si on se concentre sur les formes géométriques comme Kandinsky, on retrouve des éléments similaires dans les deux approches », précise-t-il. Pour réaliser sa série Urban relations, il a conçu des objets en contreplaqué et est intervenu sur des textiles. Un moyen d’étudier l’intervention de l’homme sur son environnement et son rapport à la matière.
© Balázs Csizik
Image d’ouverture © Balázs Csizik