Avec son appareil, Léa ambitionne de « capturer toutes les émotions qui viennent à [elle], dans une précipitation maladroite». Cette maladresse se ressent dans certaines de ses prises de vue. Une fragilité qui repose sur l’extrême délicatesse des portraits, des expressions et des ambiances qu’elle photographie; mais qui fait tout le charme de son bel univers.
Peyton Fulford devient une de nos habituées. Découverte il y a presque un an avec sa série Abandoned Love, elle nous présente aujourd’hui un nouveau travail, Féminin, inspiré par les films de la Nouvelle Vague. Dans ce travail, la photographe a voulu capturer « l’énergie féminine d’une jeune femme libre et insouciante.» C’est cette insouciance qui fait toute la beauté et la fraîcheur de l’univers de Peyton, dont on ne se lasse pas.
François capture ce qui l’émeut : la beauté anodine d’une scène de vie quotidienne, l’harmonie des lignes d’un immeuble, la grandeur puissante d’un paysage… Il propose un embrouillamini d’images diverses, dont on peine à trouver l’unité. Car François se cherche encore. Pourtant, il se révèle dans certains clichés réalisés avec une sincérité et justesse surprenantes, tant elles se détachent de l’ensemble. Un jeune talent à suivre.