À l’occasion de son dixième anniversaire, l’équipe de Fisheye revient sur les couvertures qui ont marqué son histoire. 57 parutions plus tard, notre magazine a partagé des milliers d’images et permis de belles découvertes. Et pour débuter cette rétrospective inédite, retour sur la couverture du tout premier numéro, signée Théo Gosselin – incontournable photographe de la famille Fisheye.
En 2023, Fisheye fête sa première décennie d’existence. Dix années de photographie contemporaine, de décryptages, de découvertes de jeunes talents, de rencontres et d’expériences. Avec un brin de nostalgie et beaucoup d’euphorie, l’équipe revient pour ses lecteurices, qu’iels soient ancien·nes ou nouveau·elles, sur les couvertures marquantes de ces 57 publications. Et pour ouvrir cette rétrospective de la meilleure des manières, Fisheye vous re-présente la couverture de son tout premier numéro paru en juillet 2013 : un cliché de Théo Gosselin sur un fond jaune qui captive l’œil…
À l’époque de la création de Fisheye, la rédaction était déjà charmée par la fougue et la démarche artistique de Théo Gosselin. « Avec son road trip américain, ce jeune photographe nous a tout simplement séduits. Parce qu’il reflète bien l’esprit de Fisheye et notre approche de la photographie. Une photographie jeune, décomplexée et pleine d’humanité », expliquions-nous dans la rubrique Les dessous de la couv. Capturée à l’été 2012 à Nashville, cette photo met en scène Cédric, alias Yougo Jeberg, le meilleur ami de Théo Gosselin, sur le toit d’un vieux van Chevrolet bleu. Pour le photographe, alors âgé de 22 ans, il n’était pas question d’être nommé comme tel : « Je passe mon temps à faire des photos pour avoir des souvenirs de mes potes et de ces moments de bonheur quand je serai vieux », déclare-t-il.
Que devient Théo Gosselin ?
Alors qu’il se contentait de publier ses photos de voyage sur un blog, Théo Gosselin est devenu l’un des plus grands photographes contemporains. Fisheye a assisté de près sur ces dix dernières années à son essor artistique. Après la parution de ses deux premiers ouvrages intitulés Avec le cœur et Sans limites, en 2013 et 2015, il présente en 2021 Roll, une rétrospective de dix années de pérégrinations, éditée par les éditions Fisheye. Fort de son succès, ce dernier ouvrage ressort sous une édition exclusive en 2022. Le photographe normand a profité également de nombreuses expositions de l’ensemble de son œuvre dans toute la France, mais aussi à Vilnius, en Lituanie. En 2019, la Fisheye Gallery d’Arles consacre une grande exposition intitulée Lost & Found, composée d’images de l’artiste et de sa compagne, Maud Chalard, également photographe.
Aujourd’hui, Théo Gosselin ne cesse de nourrir ses albums par les différents voyages qu’il effectue, le plus souvent aux États-Unis, sa terre d’adoption. Dans ses récents clichés, la pureté et l’instantanéité déjà évidentes il y a dix ans, s’entremêlent. Il profite également de sa notoriété sur les réseaux sociaux pour se faire connaitre auprès de grandes maisons de mode et signe de nombreuses campagnes. Sincères et esthétiques, ses images font toujours battre le cœur de la rédaction. Théo Gosselin et Fisheye, une véritable histoire d’amour pour le 8e art !
© Théo Gosselin