Vous souhaitez profiter des vacances pour vous évader de votre quotidien grâce aux images ? Voici une sélection des meilleures expositions du moment. Un dépaysement bienvenu !
Aithō, je brûle
La Fisheye Gallery accueille, jusqu’au 24 octobre, Aithō, je brûle, série mystique de la lauréate du Prix Picto 2019, Adeline Care. Un conte fantastique, qui met en scène un personnage, s’effaçant dans un territoire volcanique et post-apocalyptique.
© Adeline Care
The Somnambulist
En 1970, Ralph Gibson publie The Somnambulist, un livre qui révolutionne l’histoire de la photographie. Cinquante ans après, les 48 épreuves noir et blanc de cet ouvrage se retrouvent sur les murs de la galerie Thierry Bigaignon, jusqu’au 31 octobre, pour dialoguer avec ses nouvelles images en couleurs.
© Ralph Gibson
Saison Photographique de l’Épau
Pour la huitième année consécutive, la photographie investit l’Abbaye Royale de l’Épau. Jusqu’au 1er novembre, un parcours photographique extérieur présentera dans le parc de l’abbaye les regards croisés de cinq photographes : Nyani Quarmyne, Erik Johansson, Emmanuel Sauvaitre, Fausto Podavini et Bruno Lasnier.
© Erik Johansson
Prix Levallois
Jusqu’au 21 novembre
, la Galerie de L’escale à Levallois-Perret accueille les œuvres des lauréats du Prix Levallois : Lionel Jusserret et Işık Kaya et Stanislava Novgorodtseva. Les trois photographes y présentent leurs visions poétiques du monde, et posent un regard sensible sur différentes traditions, cultures et communautés.
© Stanislava Novgorodtseva
Miguel Rio Branco, Photographies 1968-1992
Jusqu’au 6 décembre
, Le BAL accueille un ensemble photographique de Miguel Rio Branco, réalisé au Brésil entre 1968 et 1992. Une collection d’images aux tons profonds révélant la beauté des lieux populaires.
© Miguel Rio Branco / Magnum Photos
Colors of Africa
La 193 Gallery accueille actuellement l’exposition collective Colors of Africa, une véritable explosion de couleurs venue des quatre coins de l’Afrique. Du Maroc jusqu’au Kenya, on découvre une mosaïque flamboyante du meilleur de la photographie africaine contemporaine. Rendez-vous avant le 13 décembre !
© à g. Thandiwe Muriu, à d. Ebuka Michael
Ruines
À l’occasion d’une grande exposition qui se terminera le 16 décembre à la Bibliothèque nationale de France, les éditions Xavier Barral proposent Ruines. Une façon de parcourir les traces du passé à travers une série de photographies inédites de Josef Koudelka.
© Josef Koudelka / Magnum Photos
Croyances, faire et défaire l’invisible
Djinns, esprits, rituels et monothéismes dialoguent au cœur de Croyances, faire et défaire l’invisible. À travers les regards d’une quinzaine d’artistes contemporains, l’exposition de l’Institut des Cultures d’Islam révèle l’Afrique comme un territoire symbolique, carrefour de fois et de connexions. Un événement à découvrir avant le 27 décembre.
© Bruno Hadjih
Faire Corps
La Gaîté Lyrique accueille, jusqu’au 3 janvier, Faire Corps, une collection d’œuvres du duo d’artistes visuels Adrien M & Claire B. Mêlant artisanat et dispositifs numériques, tous deux construisent un univers futuriste et sensible.
© Adrien M & Claire B
Panorama 22
Jusqu’au 3 janvier
, le Fresnoy ouvre ses portes pour le rendez-vous annuel Panorama 22. Une effervescence de regards nouveaux où coexistent installations, films, réalité virtuelle et photographies. Un laboratoire immense dans lequel les expérimentations se multiplient et témoignent d’une créativité sans limites.
© Jongkwan Joo
Photo4food pour Planche(s) Contact
La Fondation Photo4food présente, jusqu’au 3 janvier, dans le cadre festival Planche(s) Contact, les œuvres de quatre photographes – Charlotte Bovy, Thomas Dhellemmes, Letizia Le Fur et Anaïs Tondeur – inspirées par Deauville. Une exposition à découvrir sur la plage de la ville balnéaire.
© Letizia Le Fur
The New York School Show
Jusqu’au 10 janvier,
le Pavillon Populaire rend hommage à l’École de New York. Un groupe de photographes, vivant et travaillant dans la métropole américaine entre les années 1930 et la fin des années 1960, qui ont impulsé une prise de vue nouvelle, bouleversé la photographie de rue, et changé l’approche documentaire des faits sociaux.
© Ruth Orkin Photo Archive, Courtesy Howard Greenberg Gallery, New York
Sarah Moon, PasséPrésent
Ses clichés les plus connus sont liés à la maison Cacharel, car elle en a peaufiné l’image pendant plus de quinze ans. Pourtant, l’œuvre de Sarah Moon dépasse de loin ce seul cadre, et le musée d’Art moderne de Paris nous invite, jusqu’au 10 janvier, à redécouvrir cette grande photographe dont les images, d’une intense présence, sont comme saisies au vol. Telles des étincelles.
Ici mieux qu’en face
Jusqu’au 17 janvier prochain
, le Petit Palais accueille le travail de Laurence Aëgerter – Ici mieux qu’en face. Pour sa première exposition monographique, présentée à Paris, elle dévoile l’aboutissement d’une correspondance entamée depuis plus de deux ans avec le musée. Immersion au cœur d’une œuvre protéiforme et ludique.
© Laurence Aëgerter
Image d’ouverture : © Jongkwan Joo