C’est l’heure du récap’ ! Les artistes de cette semaine s’engagent pleinement dans leurs travaux et participent à la mise en lumière de faits sociétaux d’hier et d’aujourd’hui. Jusqu’au 16 décembre, le Hangar, à Bruxelles, expose les œuvres de douze femmes photographes de l’agence Magnum reconnues pour leurs pratiques engagées, au plus près de leurs sujets. De la même manière, Alice Pallot dévoile dans notre dernier Focus le protocole minutieux mis en place dans sa série Algues Maudites. À mi-chemin entre l’art et la science, ce projet révèle la toxicité des algues qui envahissent les eaux bretonnes. À l’instar de cette démarche scientifique, le collectif mexicain Interspecifics Lab s’intéresse, à l’aide d’une intelligence artificielle, aux dynamiques complexes du monde microscopique. Cet article est à retrouver dans le magazine Fisheye numéro 61. Puis, direction la Maison de l’Amérique latine qui accueille une importante rétrospective de Paz Errázuriz. Figure emblématique de la photographie chilienne, son engagement périlleux a permis la mise en lumière de nombreuses personnes en marge de la société. Ensuite, à l’aide d’archives provenant du gouvernement des États-Unis, l’artiste américain Evan Hume s’intéresse au caractère indissociable des conflits géopolitiques et de l’évolution technique et opérationnelle de la photographie. Enfin, cette semaine a été marquée par la disparition de l’illustre Erwin Olaf. Engagé notamment dans la lutte LGBT, le photographe néerlandais aura inspiré toute une génération d’artistes. Chaque image raconte une histoire, cliquez juste ci-dessous pour les découvrir.





