C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les pages de Fisheye célèbrent la créativité en présentant des projets aux approches variées. Par ailleurs, de nombreux appels à candidatures vous invitent à vous inscrire dans cette mouvance.
Les artistes de Fisheye se plaisent à expérimenter par le biais de différentes techniques qui témoignent d’une créativité sans limites. Rosie Clements utilise, par exemple, du papier bulle comme support de ses images. Riche en relief, Pure Semblance joue ainsi sur la matérialité. Dans une tout autre esthétique, Sarah Moon et Yohji Yamamoto viennent de publier Dialogue aux éditions Delpire. Le beau-livre présente les silhouettes que le couturier japonais a imaginées et que la photographe a ensuite figées dans des flous vaporeux évoquant le rêve. Variation sur le même thème, dans le cadre de notre séance de rattrapage des épisodes de Focus, nous avons sélectionné une série de projets qui explorent la frontière poreuse entre fiction et réalité.
Des thématiques engagées
Dans Manila Gothic, Lawrence Sumulong témoigne de la violence qui sévit dans les rues de Manille. Celle-ci découle du trafic de drogues et crée de nombreux traumatismes. Pour les matérialiser, l’artiste américano-philippin a recours à une caméra médico-légale et à des filtres UV et infrarouges qui confèrent une esthétique bichromatique à ses images. Cet article est à retrouver en intégralité dans Fisheye #69. Alors que le printemps arrive à grands pas, plusieurs institutions ont lancé leurs appels à candidatures. S’ils invitent à la créativité, ils permettent également aux photographes de travailler autour de thématiques engagées et d’être soutenus dans leurs démarches. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.