Le 24 novembre prochain, le photographe Charlélie Marangé animera, en partenariat avec BenQ, un workshop à l’école des Gobelins. L’occasion de revenir sur le travail d’un artiste qui aime jouer la mélodie des couleurs.
Dans tout juste une semaine, l’école de l’image des Gobelins accueillera un atelier autour des moniteurs de retouche professionnels. Charlélie Marangé, photographe BenQ, présentera alors ces écrans et en expliquera toute l’utilité. Car il faut dire que depuis un an maintenant, ce fervent adepte de la couleur ne peut plus s’en passer. « Mon travail sur la colorimétrie est désormais bien plus minutieux, bien plus proche de ce que je peux imaginer en amont. Finalement, c’est comme une mélodie précise et efficace que l’on garde en tête et que l’on sifflote à la moindre occasion », affirme-t-il. Une petite musique qui n’a de cesse de le suivre dans les projets qu’il orchestre. De fait, s’il évoque les œuvres de Yann Rabanier, de Cooper & Gorfer ou encore celles d’Omar Victor Diop, qu’il apprécie tout particulièrement, ses influences sont principalement musicales. « Ma façon d’aborder les nuances représente pour moi ce mélange de différentes cultures et horizons qui m’accompagnent au quotidien. »
C’est au studio Harcourt que Charlélie Marangé fait ses débuts dans le 8e art. Pendant trois ans, il y apprend à manipuler la lumière. Celle-ci apporte la profondeur si caractéristique des portraits en noir et blanc qui font la renommée de la maison parisienne. Aussi, lorsque le studio se décide à délaisser les retoucheurs argentiques pour s’aventurer dans le numérique, le jeune photographe suit le mouvement. Les équipements se transforment ainsi, de même que sa pratique. Il découvre alors les moniteurs destinés aux professionnels, mais surtout BenQ. Car avant d’acquérir un de leur écran, le SW270C de la gamme PhotoVue, le nom de la marque taïwanaise était loin de lui être inconnu. Il revenait souvent au gré des conversations qu’il entretenait avec ses amis qui ne lui en disaient que du bien. Et aujourd’hui, Charlélie Marangé est convaincu. Il recommande cet investissement à « tout bon photographe qui souhaite faire évoluer son travail dans le bon sens. »
Jouer avec les nuances
Outre le portrait, c’est avant tout la « rencontre furtive » avec d’autres artistes qui inspire Charlélie Marangé. À travers ses séries, il cherche ainsi à mettre en valeur ce qui singularise ses sujets de la façon la plus réaliste possible. Attitude, regard, posture… Aussi l’auteur se concentre-t-il sur l’essentiel, sur ses modèles et non sur le décor, qu’il juge plus anecdotique. Ses compositions sont voulues épurées, graphiques et lumineuses afin d’en favoriser la lecture. « Je privilégie souvent des ambiances aux teintes douces, mais assez contrastées, avec une approche minimaliste pour que le personnage demeure au centre de l’image, indique-t-il. L’environnement pourrait exercer une influence qui finirait par brouiller le message. La couleur est le meilleur moyen de focaliser l’attention de celui ou celle qui regarde. »
Tout compte fait, c’est la raison pour laquelle Charlélie Marangé se plaît à jouer avec les nuances. Les divers filtres et fonds qui distinguent ses portraits lui viennent de l’aura qui émane de chaque individu qu’il photographie. Ils servent alors à mettre l’accent sur leur personnalité. La colorimétrie changeant du tout au tout à quelques points de réglages près, l’usage d’un écran lui devient, dès lors, indispensable. « Les moniteurs BenQ sont de très bonne qualité. La dalle est vraiment agréable, pas agressive à l’œil, et la casquette est pratique. Les menus sont intuitifs et très simples d’utilisation, homogènes, reproduisant fidèlement les couleurs. C’est une belle découverte ! », conclut-il finalement.
© Charlélie Marangé