L’onirisme envoûtant de Riccardo Dubitante

22 avril 2022   •  
Écrit par Ana Corderot
L'onirisme envoûtant de Riccardo Dubitante

« Selon moi, le portrait est un équilibre parfait entre formalisme et intimité. J’aime aller sous la surface et trouver ce qui se cache derrière, être témoin de ce monde intérieur qui s’ouvre à moi. Un portrait réussi, c’est à mon sens un portrait qui dévoile quelque chose de nouveau, dont même le sujet n’était pas conscient », affirme Riccardo Dubitante. Arrivé dans le monde fantastique du 8e art et de la mode par « accident », alors qu’il étudiait le cinéma, l’auteur italien flâne entre diverses influences, allant des maîtres de la renaissance picturale aux créateurs de nanars. « J’aime les couleurs et la composition des peintures d’Antonello da Messina et le drame du clair-obscur qui habite les œuvres de Caravage. Je suis également émerveillé par le travail de réalisateurs comme Ingmar Bergman ou Dario Argento », ajoute l’artiste. Rêveur et dessinateur à ses heures perdues, il avoue néanmoins être mû par des inspirations fluctuantes. « J’ai du mal à être constamment inspiré. J’accepte ne pas l’être pendant des semaines, car c’est un processus qui prend son temps. Parfois c’est une longue attente et d’autres fois c’est soudain, comme une épiphanie », explique-t-il. S’ensuivent des portraits oniriques où les teintes oscillent entre lumières et ombres, laissant transparaître toute la densité des corps et des âmes en mouvement.

© Riccardo Dubitante© Riccardo Dubitante

 

 

 

© Riccardo Dubitante

 

 

© Riccardo Dubitante

 

 

© Riccardo Dubitante© Riccardo Dubitante

 

 

© Riccardo Dubitante

 

 

© Riccardo Dubitante© Riccardo Dubitante

© Riccardo Dubitante

 

 

© Riccardo Dubitante© Riccardo Dubitante

© Riccardo Dubitante

© Riccardo Dubitante

Explorez
À Arles, Jules Ferrini capture le noir solaire
© Jules Ferrini
À Arles, Jules Ferrini capture le noir solaire
À travers deux séries, Noires sœurs et Modern Sins, Jules Ferrini plie la lumière et le temps pour faire vibrer l’obscurité d’un...
26 juillet 2024   •  
Écrit par Hugo Mangin
Gangs de chats, pigeons dérobés ou espions : ces séries de photos sur les animaux
© Chloé Lamidey
Gangs de chats, pigeons dérobés ou espions : ces séries de photos sur les animaux
Chiens, chats, ours, éléphants ou encore pigeons, apprivoisés, sauvages ou même espions, parmi les séries présentées sur les pages de...
23 juillet 2024   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Onironautica : les rêves lucides, l’IA des êtres humains
© Ludivoca De Santis
Onironautica : les rêves lucides, l’IA des êtres humains
Collections d’images venues de rêves lucides, Onironautica de Ludovica De Santis interroge, au travers de mises en scène intrigantes...
19 juillet 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Le Jardin du Lunch : les boulettes de Proust
© Pascal Sgro
Le Jardin du Lunch : les boulettes de Proust
Entre nostalgie et humour, le photographe belge Pascal Sgro saisit, dans sa série en cours Le Jardin du Lunch, la bienveillante laideur...
19 juillet 2024   •  
Écrit par Hugo Mangin
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Jeux olympiques : ces séries de photographies autour du sport
© Cait Oppermann
Jeux olympiques : ces séries de photographies autour du sport
Ce vendredi 26 juillet est marqué par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. À cette occasion, nous vous...
Il y a 8 heures   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Transcendance par Kyotographie : promenade contemporaine au Japon
© Iwane Ai. A New River series, 2020. Avec l’aimable autorisation de l’artiste.
Transcendance par Kyotographie : promenade contemporaine au Japon
À l’occasion des dix ans du Festival, Kyotographie investit les Rencontres d’Arles pour la première fois. L’exposition...
Il y a 10 heures   •  
Écrit par Marie Baranger
À Arles, Jules Ferrini capture le noir solaire
© Jules Ferrini
À Arles, Jules Ferrini capture le noir solaire
À travers deux séries, Noires sœurs et Modern Sins, Jules Ferrini plie la lumière et le temps pour faire vibrer l’obscurité d’un...
26 juillet 2024   •  
Écrit par Hugo Mangin
Robin de Puy : partout, l’eau au centre du paysage
© Robin de Puy
Robin de Puy : partout, l’eau au centre du paysage
L'exposition Waters & Meer - Robin de Puy revient sur deux séries de la photographe néerlandaise. Un hommage aux populations rurales...
25 juillet 2024   •  
Écrit par Costanza Spina