#Photographe confiné(e) : Ibai Acevedo

22 avril 2020   •  
Écrit par Cassandre Thomas
#Photographe confiné(e) : Ibai Acevedo

Fisheye vous donne la parole durant le confinement. Chaque semaine, découvrez des photos et son auteur(e). L’Espagnol Ibai Acevedo, transporte ses followers dans un monde où onirisme et réalité ne font qu’un.

Peux-tu te présenter en une phrase ?

Installé à Barcelone, je suis un photographe indépendant qui aime explorer en images la frontière entre le rêve et la réalité.

Comment vis-tu ton confinement ?

En temps normal, je travaille à la maison. Je ne subis donc pas un changement brutal de style de vie. En revanche, comme pour tout le monde, le contact avec mon entourage me manque vraiment. Je ne vois pas passer certaines journées, et d’autres jours s’écoulent au ralenti et dans l’angoisse. Je me situe dans un étrange état d’hibernation où la perception du temps commence à être un concept flou. J’essaye tout de même de continuer à créer et de ne pas réfléchir à la fin de cette apnée sociale.

Qu’as-tu appris sur ta pratique photo en cette étrange période ?

Le seul paysage disponible est mon appartement à Barcelone, et il est loin d’être photogénique… J’apprends à créer des images que j’aime – et ma créativité est mise à rude épreuve – avec cette nouvelle contrainte.

Si tu devais être confiné avec un ou une photographe, qui serait l’heureux/se élu(e) ?

Honnêtement, je n’ai pas de nom en tête. Le statut de photographe n’a pas beaucoup d’importance pour moi en ce moment. Je choisirais n’importe qui ayant une sensibilité artistique et un grand sens de l’humour. On passerait quelques nuits à jouer de la guitare et boire des bières.

Quel est ton mantra favori, histoire de rester optimiste ?

« C’est okay si je passe une mauvaise journée ».

Un dernier mot ?

Bon courage à tous. Tendres baisers et amitiés sincères !

© Ibai Acevedo

© Ibai Acevedo© Ibai Acevedo

© Ibai Acevedo

© Ibai Acevedo

Explorez
La sélection Instagram #452 : la danse sous toutes ses formes
© Aleksander Varadian Johnsen / Instagram
La sélection Instagram #452 : la danse sous toutes ses formes
Cette semaine, les photographes de notre sélection Instagram capturent les corps – et même les éléments – qui dansent à en perdre...
30 avril 2024   •  
Écrit par Marie Baranger
Les coups de cœur #490 : Guillaume Nedellec et Simona Pampallona
© Guillaume Nedellec
Les coups de cœur #490 : Guillaume Nedellec et Simona Pampallona
Nos coups de cœur de la semaine, Guillaume Nedellec et Simona Pampallona, nous plongent tous·tes deux dans une esthétique en...
29 avril 2024   •  
Isabelle Vaillant : récits d’une construction intime
© Isabelle Vaillant
Isabelle Vaillant : récits d’une construction intime
Jusqu’au 19 mai 2024, la photographe Isabelle Vaillant investit L’Enfant Sauvage, à Bruxelles, en proposant une exposition rétrospective....
26 avril 2024   •  
Écrit par Costanza Spina
Elie Monferier : le filon au bout de l’échec
© Elie Monferier
Elie Monferier : le filon au bout de l’échec
Imaginé durant une résidence de territoire au cœur du Couserans, en Ariège, Journal des mines, autoédité par Elie Monferier, s’impose...
25 avril 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Albert Kahn et ses balades végétales
© Albert Kahn
Albert Kahn et ses balades végétales
Jusqu’au 30 décembre, le musée Albert Kahn présente une exposition de photographies du philanthrope, qui met en lumière sa passion pour...
04 mai 2024   •  
Écrit par Costanza Spina
Yelena Yemchuk : Odessa, ville enchantée
© Yelena Yemchuk
Yelena Yemchuk : Odessa, ville enchantée
En septembre 2022, l’artiste américano-ukrainienne Yelena Yemchuk publie Odessa aux éditions Gost Books. Hommage amoureux à la ville...
03 mai 2024   •  
Écrit par Milena Ill
Berlin, Robert Frank et portrait flou : dans la photothèque de Diane Meyer
© Diane Meyer
Berlin, Robert Frank et portrait flou : dans la photothèque de Diane Meyer
Des premiers émois photographiques aux coups de cœur les plus récents, les auteurices publié·es sur les pages de Fisheye reviennent sur...
03 mai 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
© Christophe Berlet
Christophe Berlet, la boxe Thaï dans la peau
« Quand j’étais petit, ma mère m’a interdit de faire de la boxe Thaï. Elle disait que dans son pays, c’était pour les mauvais garçons. »...
03 mai 2024   •  
Écrit par Agathe Kalfas