7,50 €
C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les photographes de Fisheye nous invitent à porter un autre regard sur le monde selon des approches qui leur sont propres. Pour ce faire, certains jouent avec la matérialité des images quand d’autres préfèrent une esthétique plus brute.
Comme à l’accoutumée, ces derniers jours, les sujets publiés sur le site de Fisheye déclinent des regards portés sur le monde. Dans Trust Me, Nyo Jinyong Lian, artiste chinoise actuellement exposée à la Fisheye Gallery arlésienne, s’inspire d’un conte de fées signé Hans Christian Andersen pour interroger les normes sociales. Au musée Réattu, Béatrice Helg présente Géométrie du silence, une rétrospective retraçant plus de trente-cinq ans de carrière. Ses tirages de grand format font la part belle à l’architecture et nous plongent dans un univers abstrait aux allures cosmiques. Ilanit Illouz s’intéresse plutôt aux paysages naturels. Dans sa série Au bord du volcan, qui est à découvrir au studio de la MEP jusqu’au 24 août prochain, elle sonde la mémoire sensible de la Sicile à la manière d’une archéologue.
Le photojournalisme à l’honneur
Dans un autre genre, Chloe Sharrock articule également son œuvre artistique autour de la mémoire. Désireuse d’insuffler une nouvelle manière de représenter la guerre, la photojournaliste et membre de l’agence MYOP a retravaillé ses propres archives dans une série intitulée Il hurlait encore. Cet article est à retrouver en intégralité dans Fisheye #72. Enfin, la 37e édition de Visa pour l’image aura lieu à Perpignan du 30 août au 14 septembre 2025. Cette année, le festival proposera 28 expositions et six soirées de projection ayant pour thème les conflits qui agitent la planète ou les crises climatiques. À cela s’ajoutent différents récits de vie documentés par des photojournalistes du monde entier. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.