La 12e édition de PhotoSaintGermain est lancée ! Pour vous aiguiller dans vos flâneries de galerie en galerie, voici une sélection de lieux et d’expositions à visiter avant le 19 novembre !
Comme chaque année, le festival PhotoSaintGermain – sous la direction d’Aurélia Marcadier, assistée de Justine Lacombe et d’un board de qualité – imagine un parcours riche en propositions artistiques et écritures visuelles. Nichés dans les rues, ruelles et avenues du mythique Saint-Germain-des-Prés, les lieux culturels, galeries, ateliers, librairies et musées ouvrent leurs portes aux plus curieux·ses d’entre vous. L’évènement, en parallèle de son parcours, vous invite à assister à des ateliers, des signatures et projections en compagnie des artistes exposé·e·s, des curateurs ou des commissaires. Le choix étant vaste, nous vous proposons donc une sélection d’expositions, qui, à nos yeux, valent le détour !
Maison d’Auguste Comte
S’inspirant de l’ouvrage réédité, Ce que vaut une femme: traité d’éducation morale et pratique des jeunes filles datant de 1893, la nouvelle série du duo d’Elsa & Johanna nous conte en monochromes les histoires de femmes d’un autre temps. Pour ce faire, les deux photographes ont incarné vingt-quatre types de femmes. Ce que vaut une femme : les douze heures du jour et de la nuit recense un panel féminin dans le huis clos du foyer, défait de leurs rôles aliénants.
© Elsa & Johanna
Réfectoire des Cordeliers
Lauréate de la 12e édition du prix Carmignac du photojournalisme, Fabiola Ferrero présente son projet gagnant intitulé Venezuela, The Wells Run Dry. Un récit documentaire cristallisant un contraste entre la douceur des souvenirs d’enfance et la réalité brutale de son Venezuela natal. Une série à découvrir dans le Réfectoire des Cordeliers.
© Fabiola Ferrero
Shmorévaz
Dans You could even die for not being a real couple, Laura Lafon scanne les détours de l’amour interdit au travers des communautés kurdes. En collaboration avec son amant Martin Gallone, elle a entamé en 2013 un dialogue photographique, autour duquel gravitent différentes interrogations : Que représente le fantasme du couple occidental ? Comment les jeunes Kurdes envisagent et vivent‐iels l’amour dans leur propre contexte ? Un récit affirmant la « dimension politique de l’intimité ».
© Laura Lafon
Musée National Eugène Delacroix
Coup de chaud avec Antoine Henault. Dans Insolation, sa série – éditée en un bel ouvrage – présentée au cœur du musée Eugène Delacroix, l’artiste nous convie à « sentir le goût, la texture et les odeurs des couleurs ». Graphique et faisant appel aux sens, son œuvre révèle avec douceur les moments de chaleur passée à contempler un été qui s’étale.
© Antoine Henault
Galerie Roger-Viollet
« L’élégance d’un regard »
, c’est là tout le propos du travail de Laure Albin Guillot, portraitiste française participant activement à la Nouvelle Photographie de l’entre-deux-guerres. À travers un point de vue novateur et des interventions sur l’image, elle étudie les corps, féminins ou masculins, pour les défaire de leurs courbes originelles. Une œuvre prolifique et étonnante montrée en exclusivité par la Galerie Roger-Viollet.
Etude de nu féminin, France, 1941. © Laure Albin Guillot
Image d’ouverture © Laura Albin Guillot