Architecte de formation, Giulio Ghirardi, qui signe la couverture du Fisheye #59, a commencé sa carrière dans la photographie de mode avant de se recentrer sur l’univers des objets et le monde de l’intérieur. Ses premières images remontent à des vacances en famille où il photographie les chutes du Niagara. Il comprend alors que ce médium lui permet de transmettre au plus juste ce qu’il ressent. « Je crois que, comme en architecture, une photo doit être bien composée, harmonieuse, sans éléments superflus. Une façade aux proportions harmonieuses est comparable à une photo bien composée, souligne l’artiste basé entre Milan et Paris. L’école d’architecture m’a certainement donné une méthode pour explorer des matériaux comme la lumière, qui est un véritable matériau de construction, pour les images comme pour les espaces. » Aujourd’hui, le photographe italien de 36 ans se prête à l’exercice du portrait chinois.
Si tu étais…
Une émotion ?
Le calme.
Une de tes images ?
Ma première photographie, la brume des chutes du Niagara.
Une période historique ?
Les années 1930.
Un mouvement architectural ?
Le mid-century modern californien.
Un personnage historique ou de fiction ?
Tilda Swinton dans le rôle de Marianne Lane.
Une lumière ?
Celle de New York.
Un sujet à explorer ?
L’ART, L’ART, L’ART.
Quelqu’un avec qui faire un projet ?
John C. Reilly.
Un animal réel ou légendaire ?
Un poisson.
Un décor inhabituel ?
Un défilé Fendi haute couture à la Cinecittà, à Rome.
Une musique ?
« Watching the wheels » de John Lennon.
Un espace culturel ?
La cathédrale de Scicli, en Sicile.
Une anecdote ou un secret ?
Je suis toujours en coulisses.
© Giulio Ghirardi