Vos découvertes préférées du mois d’avril

07 mai 2018   •  
Écrit par Anaïs Viand
Vos découvertes préférées du mois d'avril

Focus sur les trois découvertes préférées des lecteurs, présentées en avril dernier sur le site de Fisheye.

1. Sakiko Nomura

Sakiko Nomura

 signe avec Ango un ouvrage aux monochromes sublimes et à l’histoire douloureuse, inspirée par la Seconde Guerre mondiale et par la nouvelle d’Ango Sakaguchi, Une femme et la guerre. Les mots d’Ango hantent la photographe Sakiko Nomura qui se plonge dans ses propres archives. À la recherche d’illustrations, elle entend donner vie aux mots de Sakaguchi. Des photographies touchantes, emplies d’érotisme et de chagrin. « Lorsque j’ai décidé de réaliser un livre autour de ce récit, j’ai pris plusieurs mois pour m’immerger dans le travail d’Ango, et dans mes propres images », confie Sakiko. Elle oublie alors ses habituelles photos de nus masculins, et opte pour des modèles féminins, des personnages solitaires. Le résultat est poignant. L’isolement du récit d’origine résonne dans les clichés de Sakiko, et ses ombres délicates révèlent la sensualité de la nouvelle.

©︎ Sakiko Nomura

©︎ Sakiko Nomura

©︎ Sakiko Nomura

2. Joakim Kocjancic

Joakim Kocjancic

est né et a grandi à Milan. Il a des origines suédoises et porte un nom slovène. C’est en Suède et en Italie qu’il a choisi d’étudier. Son métier de photojournaliste l’emmène à Dublin, Santa Cruz de Tenerife, Stockolm ou encore Londres. Son travail Europea illustre sa vie de « baroudeur » comme sa fascination pour l’espace urbain. « C’est mon histoire. C’est mon Europe, un voyage onirique à travers les capitales européennes et les paysages urbains », raconte Joakim. Il constitue avec ses images une nouvelle ville européenne où les frontières n’existent plus et où la condition humaine prédomine. « Mes photographies sont électriques, gorgées d’espoir et de désespoir, elles sont le résultat visuel de ma recherche d’identité, d’une possible identité européenne », précise-t-il. La culture, l’histoire et surtout l’humanisme, c’est ainsi qu’il voit cette grande communauté. « C’est par la photo que je fais dialoguer mes idées et mes sentiments avec le monde extérieur (…) J’aime cet instant présent, à photographier la rue, les gens. C’est une incroyable pièce de théâtre infinie », conclut le curieux voyageur.

© Joakim Kocjancic

© Joakim Kocjancic© Joakim Kocjancic

© Joakim Kocjancic

3. Alessandra Calò

Alessandra Calò

, photographe italienne, présente, au Festival Circulation(s), sa série Kochan. Un travail hybride, où dessin et photographie se mélangent pour former une exploration poétique et intime. Fisheye a rencontré l’artiste.

© Alessandra Calo

© Alessandra Calo© Alessandra Calo

© Alessandra Calò

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