Focus sur les cinq découvertes préférées des lecteurs, présentées en mai 2021 sur le site de Fisheye : Ashley Markle, Julia Buruleva, Matilde Søes Rasmussen, Jo Broughton et Ishola Akpo.
1. Ashley Markle
« Lorsque j’ai démarré la photographie, j’utilisais deux méthodes. Je shootais des mises en scènes avec mon Mamiya, et des créations plus spontanées, à l’aide un petit compact. Aujourd’hui, je refuse de les séparer »
, déclare Ashley Markle. Réalisé pendant le confinement, le livre Weekends with my mother and her lover propose une immersion décomplexée dans le quotidien d’un couple – celui de la mère et du beau-père de l’artiste. Un récit en symbiose, à trois voix bien distinctes.
© Ashley Markle
2. Julia Buruleva
C’est la notion de fascination qui intéresse Julia Buruleva. L’envie de captiver, d’interroger son public – car si ses créations se veulent symboliques, l’artiste préfère garder les idées derrière ses métaphores secrètes, pour « jouer avec le regardeur ». Débordant d’énergie, la photographe multiplie les projets, et construit un univers à part, où les corps deviennent des éléments du paysage, et transcendent leur enveloppe de chair.
© Julia Buruleva
3.Matilde Søes Rasmussen
Soirées en appartement, coulisses de défilés, shootings… Derrière les paillettes du métier de mannequin se cachent une solitude mélancolique, et une relation complexe au corps, et à soi. En mêlant images et mots, la modèle danoise Matilde Søes Rasmussen capture, avec un humour noir et une poésie cynique, cet univers aussi fascinant que repoussant. Elle signe avec Unprofessional une œuvre atypique, loin des visions lisses et luxueuses de la mode. Entretien.
© Matilde Søes Rasmussen
4. Jo Broughton
Avec Empty Porn Sets, la photographe Jo Broughton lève le voile sur les coulisses des shooting pour adultes. Dans une mise en scène désincarnée, la Britannique sublime les décors qui accueillent les fantasmes des directeurs artistiques et des spectateurs.
© Jo Broughton
5. Ishola Akpo
« Réinvestir l’Histoire, c’est un peu l’apprivoiser. La rendre plus personnelle, plus poétique », confie l’artiste béninois Ishola Akpo. Ce dernier a choisi de rendre hommage aux reines africaines, figures oubliées de l’Histoire. Il signe avec Agbara Women et Traces d’une reine une enquête sur un passé complexe où la notion de pouvoir est synonyme de résistance comme de fragilité.
© Ishola Akpo