Le laboratoire WhiteWall met en avant, imprime et édite l’œuvre toute en noir et blanc de Alexandre Souêtre, grâce à un livre haut de gamme épousant le style léché et graphique du photographe.
Incontournable tant pour les photographes amateurices que pour les professionnel·les, WhiteWall place l’amour de la photographie monochrome au cœur de la nouvelle section noir et blanc de son site créée pour l’occasion. Dédiée à la communauté, intitulée « WhiteWall Black & White », cette rubrique naît d’une association de l’entreprise avec une sélection internationale de professionnel·les du noir et blanc. Parmi elleux, Alexandre Souêtre, directeur de création, consultant et artiste visuel à la pratique étonnante, qui vit entre Los Angeles, Portland et Paris.
Laboratoire photo fondé en 2007, WhiteWall est réputé comme étant l’un des meilleurs au monde, et un des premiers fournisseurs de services en photographie. En plus de réaliser des tirages et des agrandissements, il produit un format livre haut de gamme pour les professionnel·les en quête d’innovation et de qualité. Alexandre Souêtre a bénéficié de l’impression de son travail en format Beau-Livre, pour un rendu sobre et élégant, suivant le principe des livres édités par WhiteWall. Proches d’un objet de design, ils sont conçus de manière à laisser à la photographie l’espace nécessaire pour qu’elle respire, et soit sublimée.
Des histoires en noir et blanc
Alexandre Souêtre, né à Paris, saisit les contrastes, les lignes et les jeux d’ombre et de lumière infinis qui font la richesse du monochrome. Ses prises de vue architecturales, ses shootings à l’esthétique épurée ou encore ses portraits transmettent une émotion subtile, où tout se joue dans une tension entre la douceur et l’amertume, la caresse d’une ombre et la menace de l’obscurité. Car ce sont de véritables histoires qui naissent de ses clichés, tant il fait ressortir le caractère dramatique des choses : si le photographe ne se déclare pas volontiers comme un artiste « technique », il est cependant certain de posséder une maîtrise raffinée, lui permettant de devenir le conteur de ce qu’il capture.
Ce monde sans couleurs qui constitue son objet quotidien, naît d’abord d’un regard particulier sur le réel : plutôt que de penser ou de rêver son œuvre en noir et blanc, il confie avoir « tendance à (s)e concentrer sur le sujet d’une manière telle que les teintes de couleurs deviennent des nuances. » En effet, le caractère principal du noir et blanc est d’unifier les choses et de perdre le sens de l’individuel. Par là, il acquière une puissance particulière, harmonieuse et intemporelle. Il concentre le regard sur l’essentiel.
L’image, pourtant, n’est d’après lui pas finalisée tant que le tirage ou l’impression n’a pas couronné le travail en question : « L‘impression de votre œuvre en tant que photographe est probablement votre plus grand accomplissement. À bien des égards, cela ressemble à un achèvement, et je pense que c‘est le cas. Je crois que la photographie a toujours été destinée à être imprimée. » Sans support physique, il manque un élément fondamental à la photographie, nous dit Alexandre Souêtre. Une approche en résonance avec la philosophie de WhiteWall, qui s’attache à revaloriser l’esthétique visuelle du noir et blanc grâce à sa nouvelle plateforme.