Terminé
Concours

Fisheye x La Gacilly 2018 : découvrez les trois lauréates

Andrea Olga Mantovani, Laetitia Vançon et Joséphine Brueder remportent le concours Fisheye x La Gacilly 2018 à l’occasion de la 15e édition du festival. On vous dévoile leurs projets.
04 avril 2018   •  
Écrit par Anaïs Viand
Fisheye x La Gacilly 2018 : découvrez les trois lauréates

Andrea Olga Mantovani, Laetitia Vançon et Joséphine Brueder remportent le concours Fisheye x La Gacilly 2018 à l’occasion de la 15e édition du festival. On vous dévoile leurs projets.

Pour cette quinzième édition, le Festival Photo La Gacilly et Fisheye invitaient à réfléchir sur les définitions du terme « empreintes ». Cette année, ce sont trois photographes qui ont retenu l’attention du jury parmi près de 450 dossiers reçus. On vous présente les travaux d’Andrea Olga Mantovani, Laetitia Vançon et Joséphine Brueder, prochainement exposées à La Gacilly.

Andrea Olga Mantovani 

Géographe de formation, Andrea Olga Mantovani est depuis toujours sensible aux problématiques socio-environnementales. En juillet 2017, elle se rend dans la partie orientale de la Pologne, au cœur de la forêt de Bialowieza. Une des plus anciennes forêts d’Europe, pourtant confrontée à des phénomènes d’abattages. Durant trois mois, Andrea a tenté de montrer comment l’homme se dédouane de sa propre empreinte, dans la neutralité. Un témoignage environnemental qui pousse à la réflexion philosophique.

© Andrea Olga Mantovani

© Andrea Olga Mantovani

Laetitia Vançon

À l’origine de la série de Laetitia Vançon At the end of the day, il y a l’ouvrage de Kevin Mc Neil, The Stornoway Way décrivant le climat hostile de l’île écossaise Lewis et le quotidien des jeunes habitants. « La carte postale résiste-t-elle à la réalité ? », durant deux ans, la photographe toulousaine tente de répondre à cette interrogation en explorant les îles des Hébrides extérieures, situées au nord de l’Écosse. Elle y rencontre des jeunes qui peinent à « s’épanouir de manière durable ». Un portrait poignant, où l’environnement laisse une puissante empreinte sur une communauté.

© Laetitia Vançon

© Laetitia Vançon

Joséphine Brueder 

Derrière l’objectif de Joséphine Brueder, l’Ouest des États-Unis. La photographe porte un nouveau regard sur ces lieux que l’on ne connaît que trop bien. Dans ses images, les habitants et les objets résonnent avec le paysage, et « s’y fondent ou s’en détachent ». Quelle est  la place de l’humain dans nos environnements ? Un carnet visuel graphique et coloré où la frontière entre l’homme et la nature tend à s’effacer.

© Joséphine Brueder

© Joséphine Brueder

Nos derniers articles
Voir tous les articles
Laura Menassa : Beyrouth comme corps et paysage
© Laura Menassa
Laura Menassa : Beyrouth comme corps et paysage
Entre journal intime visuel et témoignage collectif, le travail de Laura Menassa explore la fragilité et la résilience au cœur de...
Il y a 5 heures   •  
Écrit par Costanza Spina
La sélection Instagram #531 : dans le brouillard
© Francesco Topino / Instagram
La sélection Instagram #531 : dans le brouillard
Le ciel s’assombrit, les températures chutent. La vision se brouille. Alors que l’automne nous enveloppe dans une brume quotidienne, les...
Il y a 10 heures   •  
Écrit par Marie Baranger
5 questions à Charlotte Abramow : le souvenir de Maurice
© Charlotte Abramow
5 questions à Charlotte Abramow : le souvenir de Maurice
Sept ans après la publication de son ouvrage Maurice, tristesse et rigolade, Charlotte Abramow rouvre les pages de l’histoire de son...
03 novembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Les coups de cœur #564 : Lycien-David Cséry et Ana da Silva
© Ana da Silva
Les coups de cœur #564 : Lycien-David Cséry et Ana da Silva
Lycien-David Cséry et Ana da Silva, nos coups de cœur de la semaine, prêtent attention aux détails. Le premier observe les objets et les...
03 novembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger