La dixième édition des Zooms a démarré. Cette année, Fisheye soutient Boris Allin alias Boby, photojournaliste dont les clichés mêlent violence et tendresse. Votez pour lui dès maintenant !
Créés en 2010 par le Salon de la Photo, les Zooms célèbrent cette année leur 10e édition. Ces deux prix célébrant des auteurs émergents vivant en France sont décernés l’un par le public, et l’autre par un jury issu de la presse spécialisée photo. Les votes sont ouverts sur le site du Salon. À l’issue des délibérations, les deux lauréats bénéficieront d’une exposition durant l’événement, en novembre, puis en février 2020, au Salon CP+ de Yokohama. Cette année, Éric Karsenty, rédacteur en chef de Fisheye, présente Boris Allin, alias Boby. Ce photographe venu du sud de la France a commencé à shooter dans la rue. « Une bonne école techniquement, avec des lumières difficiles et des actions rapides », précise-t-il. Un auteur spontané et engagé, à la pratique diverse.
Chaos et sensibilité
Photographe de l’action, Boris Allin s’est naturellement tourné vers une école de journalisme à Marseille pour faire ses armes, avant de déménager à Paris en 2014. Il perçoit la pratique du 8e art comme une forme d’engagement. S’il capture l’actualité, il aime aussi immortaliser les « temps faibles », mêlant tendresse et violence, chaos et sensibilité. Depuis plusieurs mois, il capture le mouvement des Gilets jaunes. « Aujourd’hui, les luttes sont obligées de se durcir pour être, se faire entendre. J’essaie d’être le plus honnête possible. J’aime faire des images qui font réfléchir », confie-t-il. En apportant de l’esthétisme à la dureté du quotidien, le photographe construit un univers visuel complexe et passionnant, poussant le regardeur à s’interroger sur notre société.
Votez dès maintenant, sur le site des Zooms.
© Boris Allin