Cinquante numéros pour un quotidien cela prend moins de deux mois à concevoir, pour Fisheye, cela nous a demandé plus de huit ans. Pas que nous soyons faignants, mais il faut de l’enthousiasme pour raconter une histoire, surtout avec des images. L’histoire d’un médium qui n’arrête pas de se transformer dans un magazine qui, lui, prend le temps, cela fait parfois des étincelles. Fisheye porte un regard non pas sur la photographie mais sur les photographes, les autrices, les auteurs, ceux qui créent avec le réel et l’irréel. Dans leur complexité, ils nous ont permis avec brio de mieux raconter le monde dans lequel on vit, ou en tout cas, nous croyons vivre. Ils nous inspirent, nous exaltent, nous transcendent, parfois nous énervent, mais ne nous laissent indifférents en rien. Lorsque je regarde les couvertures de Fisheye, je vois des joies, des fiertés, des déceptions, des contradictions, des bouclages tardifs, des moments de vie, des talents, des inconnus, des stars, des femmes, des hommes, un chien, un chat, des oiseaux et désormais un serpent. Emblème de l’énergie vitale par sa mue, cet animal vient acter la transformation réussie, si j’en juge à vos nombreux commentaires, de notre nouvelle formule.
Novembre 2021
Fisheye Magazine #50 Instinct

Nos dernières publications
Voir tous les magazines
Fisheye #73 est disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne. Intitulé Amour, celui-ci sonde les représentations photographiques...
Fisheye #72 est disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne. Intitulé Résistance, celui-ci donne à voir des photographes qui...
Fisheye #71 est disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne. Intitulé Horizon, celui-ci est consacré à la photographie...
© Fisheye Magazine
Fisheye #70 est disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne. Intitulé Griffes, celui-ci est consacré à la mode.
Nos éditions
Sub #04 Only You and Me – Sofiya Loriashvili
À travers un travail photographique mixant captures d’écran et (auto)portraits, Sofiya Loriashvili questionne notre rapport humain et empathique à la figure artificielle des love dolls, ces poupées de plastique destinées au plaisir.
15 €
Sub #03 No One Is Born Bad – Marvin Bonheur
Après son premier ouvrage, “La Trilogie du Bonheur” (Cé Éditions, 2024), Marvin Bonheur poursuit son travail de documentation des banlieues à l’international (États-Unis, Royaume-Uni, Antilles…) et interroge les mécanismes de reproduction de la violence.
15 €
Boby – Cafoucho
Enfant, Boby entendait sa mère lui lancer : « Range ton cafoucho ! » en désignant sa chambre envahie par le chaos. Aujourd’hui encore, il entasse, mais ce sont des images qu’il accumule.
43 €
Audrey Tautou – Superfacial
En 2017, lors des Rencontres d’Arles, Audrey Tautou révélait sa pratique photographique avec une exposition de travaux entamés depuis deux décennies.
38 €
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Le soleil se fait de plus en plus discret, les feuilles commencent doucement à changer de couleur, quitter sa couette le matin se fait de...
Iceberg, de la série Deuil blanc © Flore Prébay
Du 16 octobre au 30 novembre 2025, la Fisheye Gallery présente Deuil blanc, de Flore Prébay, dans le cadre des Rencontres photographiques...
Oxalis (détail), 2024 © Pooya Abassian
Lee Ufan Arles et la Maison Guerlain ont annoncé hier, à la Guerlain Academy, le nom du troisième lauréat de leur prix Art &...
Residency InCadaqués 2025 © Antoine De Winter
La rentrée scolaire est souvent synonyme de foisonnement d'expositions. Pour occuper les journées d'automne et faire face à la dépression...