Cinquante numéros pour un quotidien cela prend moins de deux mois à concevoir, pour Fisheye, cela nous a demandé plus de huit ans. Pas que nous soyons faignants, mais il faut de l’enthousiasme pour raconter une histoire, surtout avec des images. L’histoire d’un médium qui n’arrête pas de se transformer dans un magazine qui, lui, prend le temps, cela fait parfois des étincelles. Fisheye porte un regard non pas sur la photographie mais sur les photographes, les autrices, les auteurs, ceux qui créent avec le réel et l’irréel. Dans leur complexité, ils nous ont permis avec brio de mieux raconter le monde dans lequel on vit, ou en tout cas, nous croyons vivre. Ils nous inspirent, nous exaltent, nous transcendent, parfois nous énervent, mais ne nous laissent indifférents en rien. Lorsque je regarde les couvertures de Fisheye, je vois des joies, des fiertés, des déceptions, des contradictions, des bouclages tardifs, des moments de vie, des talents, des inconnus, des stars, des femmes, des hommes, un chien, un chat, des oiseaux et désormais un serpent. Emblème de l’énergie vitale par sa mue, cet animal vient acter la transformation réussie, si j’en juge à vos nombreux commentaires, de notre nouvelle formule.
Novembre 2021
Fisheye Magazine #50 Instinct
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