« Dans l’ensemble, l’acte de faire des photographies est une activité solitaire », annonce Jake Mein. Et de cette solitude, l’artiste néo-zélandais tire sa créativité. Le photographe est aussi influencé par les paysages et la culture de son pays. « Tout le monde est influencé par son environnement… Une petite nation au milieu de nulle part. Je trouve cela fascinant », confie-t-il. Sa série Six for gold résulte d’un travail au long cours : pendant près de 10 ans, il a questionné les notions d’appartenance, d’identité, et de détérioration de lieux familiers. En témoigne une de ses images favorites, la photo du chapiteau en cours de démontage. « J’ai passé une grande partie de mon enfance ici. À l’arrière-plan, on peut voir la silhouette de la cimenterie démolie. Cela a entraîné un changement radical dans la ville, en termes d’emplois et de revenus. » Un sujet qu’il explore actuellement dans une nouvelle série.
© Jake Mein