© Dina Oganova.
30 Under 30 est une exposition accessible à toute personne disposant d’une connexion Internet. Le principe ? Vous avez accès à 30 séries de photos par des jeunes femmes photographes de moins de 30 ans. Existant depuis 2010 et profitant du développement des nouvelles technologies pour faire connaître la nouvelle génération de jeunes talents féminins de la photographie, l’exposition se renouvelle tous les ans, avec un accès toujours possible aux photos des années antérieures.
Quelques-unes des photographes exposées cette année : Pauline Araujo, Sabrina Caramanico, Agnès Clotis, Maria Gruzdeva, Lisa Lesourd, Amanda Mustard, Dina Oganova, Tina Remiz, entre autres. Elles embrassent toutes des univers différents, mais ont en commun d’être des photographes de talent ayant moins de 30 ans.
Matthew Hong, un responsable du projet, nous en dit plus : “L’idée du projet est née d’une observation de la récente explosion de jeunes photographes qui ont fait des vagues dans le monde de la photo. Grâce à l’accessibilité de la pratique de la photo aujourd’hui et à l’apparition des réseaux sociaux qui permettent une reconnaissance du public plus facile, beaucoup plus de personnes s’expriment aujourd’hui par la photo. En travaillant avec des photographes, on comprend que ce phénomène a particulièrement touché les femmes qui tendent à être moins représentées dans l’industrie de la photographie. 30 Under 30 a été lancé en 2010 dans le but de mettre en avant et de mieux exposer cette population sous-représentée. Chaque année, le projet gagne en reconnaissance, pas seulement dans les cercles de la jeune photographie, mais dans la photographie d’art en général.”
Des candidatures leur sont envoyées, beaucoup sont également proposées par d’anciennes exposantes ou d’autres photographes avec lesquels ils ont travaillé. L’équipe de Photo Boite (auparavant agence de photo) choisit ensuite à tour de rôle les prochaines photographes à exposer.
Pourquoi exposer sur Internet ? Matthew Hong : “Exposer en ligne permet de donner une accessibilité à tous quel que soit l’endroit géographique où l’on se trouve. Et sur une échelle temporelle, nous pouvons ainsi faire durer l’exposition toute une année. Un autre avantage est de pouvoir garder en archives les anciennes expositions pour faire grandir le collectif et construire ainsi une histoire.” Sur Internet, l’avantage c’est qu’il y a aussi Facebook, Twitter et autres. “La jeune génération a été mise à contribution pour aider à diffuser le projet à travers les réseaux sociaux.”