« J’aime autant jouer avec les lumières des fins de journées, qui se projettent sur une nature morte ou un paysage, que tirer le portrait d’une personne qui me touche et qui a une histoire à raconter », déclare Berat Nalci. Installé à Lyon depuis deux ans, l’auteur originaire de Haute-Savoie est devenu photographe indépendant il y a cinq ans. Passionné par le documentaire, il parcourt le monde à la recherche des instants à part, ceux qui se produisent lorsque tout s’aligne et que la magie opère. D’origine méditerranéenne, l’artiste de 27 ans appose sur le monde une palette chaude aux nuances estivales, clin d’œil à ses racines, mais aussi aux vacances, à la plage, et à la joie d’une jeunesse se prélassant, loin des soucis quotidiens. Une esthétique évoquant l’écriture soignée d’Ilyes Griyeb et Jamie Hawkesworth, deux de ses principales influences. Il y a, dans les images de Berat Nalci, un éclat réconfortant, une harmonie qui apaise les sens. Comme une brise fraîche caressant une nuque, ou la volupté d’un tissu de velours effleurant la peau.
© Berat Nalci