Le projet Fleye, dédié à la vente de photographies humanistes, propose un concept unique : venir en aide à une cause en reversant 10% du prix d’un cliché à une association.
Pierre Seillier, fondateur du projet Fleye, a découvert la photographie humaniste en 2009. Grand voyageur, il a été confronté, durant ses périples aux conditions de vie dramatique de certains pays. « J’ai alors pris conscience que ce que je photographiais devait être partagé, confie-t-il. Entre 2013 et 2015, j’ai vécu à Hong Kong et j’y ai rencontré deux photographes : Leung Bun Ngo et Joel Tyel Chan. Je leur ai donc proposé de me rejoindre afin de créer Fleye ».
Site de ventes de photographies, Fleye est défini, par son fondateur, comme une plateforme « humaniste et solidaire ». Imprimé dans un laboratoire à Paris, avec des matériaux produits en France, chaque cliché est numéroté et tiré en 350 exemplaires. Les images sont disponibles dans plusieurs formats, à partir de 70 euros. Pour chaque photographie vendue, Fleye s’engage à reverser 10% du prix de vente à une association humanitaire. « Chaque mois, les associations transmettent des nouvelles des projets menés grâce au soutien des clients », précise Pierre Seillier.
Agrandir les rangs
Si le photographe et son équipe se sont lancés avec passion dans ce projet solidaire, les photographes qu’ils recherchent doivent partager leur vision. « Tous les photographes Fleye sont sélectionnés sur un seul critère : leur capacité à capturer l’instant décisif, en hommage à Henri Cartier-Bresson, explique Pierre Seillier. Nous essayons d’offrir un œil neuf, en montrant des situations que les autres ne montrent pas ». Pour l’instant au nombre de trois, les photographes souhaitent agrandir leur rang, afin de toucher une clientèle plus grande. Ainsi, « nous soutiendront financièrement des associations locales, dédiées à la préservation de l’environnement, à l’aide aux enfants, à la santé ou encore à l’éducation… Je souhaite que ma passion ait un impact », conclut le fondateur de Fleye. Créé en novembre 2018, le projet ne demande qu’à évoluer. Un concept novateur et louable.
© Fleye