Le mercredi, avec Focus, nous donnons la parole à vos photographes préféré·e·s ! Et ce nouvel épisode est consacré à Ward Long et son projet Summer Sublet. Dans cette série, il revient sur l’histoire de sa colocation avec cinq femmes. Une manière d’aborder les notions de féminité et d’identité, de même que les relations qui les cristallisent.
Vous le savez, au sein de la rédaction Fisheye, on aime autant les photos que leurs récits ! Alors, nous avons lancé, en mars dernier, un objet multimédia, dont le quinzième épisode sort aujourd’hui. Chaque semaine, les artistes se dévoilent et partagent avec nous quelques anecdotes. Après avoir donné la parole à Vincent Ferrané, Christine Spengler, Marta Bogdanska, Patrick Wack, Tania Franco Klein, Lucie Hodiesne Darras, Cyril Abad, Kourtney Roy, Alain Keler, Emily Graham, Brandon Tauszik, Camille Gharbi, Corentin Fohlen et Pixy Liao, c’est au tour de Ward Long ! Il y a déjà un an de cela, le photographe californien nous racontait l’histoire qui se cache derrière Summer Sublet, une série qui documente sa colocation avec cinq femmes.
« Pour expliquer le titre et présenter mon projet, commence Ward Long, je dois revenir à ses origines : lorsque j’ai emménagé en Californie, je me suis installé dans une vieille maison délabrée. Elle était située près des voies ferrées et d’un point d’eau, et des camions étaient garés dans le jardin. Je m’y sentais très homme, très stoïque, très cool. Puis, le charpentier-guérisseur à qui appartenait l’endroit l’a transformé en Airbnb et je me suis retrouvé sans domicile. J’ai appelé une amie, Ara, qui m’a dit : “Je crois qu’une chambre se libère rue Montgomery”. » Du jour au lendemain, le photographe américain a commencé à partager le quotidien d’Alice, Bianca, Kate, Hannah et Sarah, cinq jeunes femmes qui l’ont accueilli à bras ouverts. Summer Sublet témoigne ainsi de l’évolution d’une relation, mais également celle du regard que l’on porte sur l’autre.
(Re)découvrez Summer Sublet dans ce quinzième épisode de Focus.