La Galerie Vu’ expose les déambulations de Pia Elizondo et Juanan Requen

27 mars 2024   •  
Écrit par Milena III
La Galerie Vu' expose les déambulations de Pia Elizondo et Juanan Requen
© Pia Elizondo / Courtesy of Galerie VU'
© Juanan Requena / Courtesy of Galerie VU’

Du 17 mai au 28 juin 2024, la Galerie Vu’ expose conjointement les travaux de Pia Elizondo autour de la perte et du deuil, et de Juanan Requena, qui se lit comme une transition vers un univers poétique et introspectif.

Quoi de plus propice aux voyages intérieurs que la saison printanière ? Dans le 9e arrondissement de la capitale, la Galerie Vu’ fait la part belle aux couleurs sombres et au noir et blanc pour sa prochaine exposition. Pia Elizondo et Juanan Requena cherchent tous deux dans les bribes d’images une percée du mystère insoluble de l’existence. L’une et l’autre ont en commun de développer, par ailleurs, une œuvre en liaison étroite avec la littérature, et partagent le même attachement au livre artistique.

L’œuvre du photographe espagnol Juanan Requena faisait partie intégrante d’une exposition collective présentée il y a deux ans à la galerie, où ses tirages réalisés au café sublimaient déjà les paysages par un regard bien particulier. Le Hasard funambule est le résultat d’un travail d’altération du médium par le collage, l’écriture et la rature, ainsi que de multiples allers-retours pour refaire et défaire l’image – « dans une quête constante de la poésie quotidienne », peut-on lire dans la présentation de l’exposition. Avec Death is a Bridge, Pia Elizondo partage quant à elle une traversée intérieure, guidée par un vide existentiel. Son travail courageux donne à voir des failles ouvertes, des visions d’humanité et de fragilité. Grâce au 8e art, l’artiste franco-mexicaine semble même envisager un espace pour se recréer. Tandis que l’œuvre de Pia Elizondo trouve son équilibre « entre le désir et la mort », celle de Juan Requena, elle, livre une poésie légère, où les spectateurices laissent librement leur imagination dériver. Cette double exposition promet ainsi de constituer autant un voyage des émotions que de la matière ; une fuite audacieuse vers l’authenticité.

© Pia Elizondo / Courtesy of Galerie VU’
© Pia Elizondo / Courtesy of Galerie VU’
© Juanan Requena / Courtesy of Galerie VU’
© Pia Elizondo / Courtesy of Galerie Vu’
© Juanan Requena / Courtesy of Galerie Vu’
À lire aussi
Intimité et intrigue à l’exposition collective de la Galerie Vu’
Intimité et intrigue à l’exposition collective de la Galerie Vu’
Jusqu’au 10 novembre, la Galerie Vu’ présente une exposition collective au sein de laquelle six artistes proposent leurs créations…
18 octobre 2022   •  
Écrit par Pablo Patarin
Des tirages abordables d’artistes mythiques à la Galerie Vu’ !
Des tirages abordables d’artistes mythiques à la Galerie Vu’ !
La Galerie VU’ organise une vente de tirages issus des archives personnelles des photographes de l’agence. L’occasion, en cette période…
07 décembre 2022   •  
Écrit par Pablo Patarin
Explorez
Dans l’œil de Sina Muehlbauer : les visages flous de nos souvenirs
© Sina Müehlbauer
Dans l’œil de Sina Muehlbauer : les visages flous de nos souvenirs
Aujourd’hui, plongée dans l’œil de Sina Muehlbauer. Intriguée par le masque métaphorique que l’on présente au monde – pour cacher...
23 octobre 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Still Life : Kate Sterlin et les complexités de l’identité métisse
© Still Life by Kate Sterlin publié par Anthology Editions
Still Life : Kate Sterlin et les complexités de l’identité métisse
Photographe et écrivaine établie à Los Angeles, Kate Sterlin consigne des années de vie dans Still Life, un beau-livre paru en octobre...
16 octobre 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Jeu de Paume : le regard singulier de Tina Barney sur les rituels familiaux 
Julianne Moore and Family, 1999 © Tina Barney. Courtesy de l’artiste et Kasmin, New York.
Jeu de Paume : le regard singulier de Tina Barney sur les rituels familiaux 
Jusqu’au 19 janvier 2025, le Jeu de Paume met Tina Barney à l’honneur en lui consacrant sa première rétrospective européenne. Depuis...
12 octobre 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Kalo Chianetta : la mort à l'œil
© Kalo Chianetta
Kalo Chianetta : la mort à l’œil
Virtuose d’à peine 19 ans, l’artiste sicilien Kalo Chianetta, depuis sa page Instagram où il poste Dal mio...
11 octobre 2024   •  
Écrit par Hugo Mangin
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Scarlett Coten à la poursuite des masculinités plurielles
© Scarlett Coten. Colton, Austen Texas, USA 2019
Scarlett Coten à la poursuite des masculinités plurielles
Du 24 octobre au 30 novembre, la photographe Scarlett Coten présente pour la première fois à la galerie Les Filles du Calvaire, sa...
Il y a 11 heures   •  
Écrit par Marie Baranger
Architectes spatiaux
Exposition Back to Dust de Marguerite Bornhauser (2023), scénographie de Bigtime Studio © Marguerite Bornhauser
Architectes spatiaux
Mises en scène spectaculaires, enrichissements visuels, sonores, voire tactiles… Les scénographes contribuent à donner aux œuvres...
24 octobre 2024   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Matthieu Gafsou au Centre Claude Cahun : le corps humain face au vivant
© Matthieu Gafsou
Matthieu Gafsou au Centre Claude Cahun : le corps humain face au vivant
Jusqu'au 25 janvier 2025, le Centre Claude Cahun accueille une exposition de Matthieu Gafsou, Est-ce ainsi que les hommes vivent ? qui...
23 octobre 2024   •  
Écrit par Costanza Spina
Dans l’œil de Sina Muehlbauer : les visages flous de nos souvenirs
© Sina Müehlbauer
Dans l’œil de Sina Muehlbauer : les visages flous de nos souvenirs
Aujourd’hui, plongée dans l’œil de Sina Muehlbauer. Intriguée par le masque métaphorique que l’on présente au monde – pour cacher...
23 octobre 2024   •  
Écrit par Lou Tsatsas