Sombre et mystérieux c’est ainsi que l’on pourrait décrire le travail d’Héloïse Rouard (alias « Hey Cowboy »), une jeune photographe belge amateure. Si le noir et blanc inonde d’habitude ses séries, vous pouvez tout de même trouver sur son compte Instagram quelques photos en couleurs, jamais très vives.
Esben Bøg Jensen photographie les femmes au matin, lorsqu’elles se réveillent, prennent le petit déjeuner et se préparent. Ce qui nous a attiré dans ses photos : leur fraîcheur aussi agréable que les premiers jours de printemps.
Le cadrage et l’atmosphère très froide des photos de Weronika Izdebska parlent d’eux-mêmes. Dans les paysages quasi désertiques de pays nordiques comme l’Islande ou la Suède, la photographe polonaise rend compte de l’immensité du monde. Et si dans certains de ses paysages, l’homme est présent, ce n’est que pour renforcer son insignifiance face à une nature abyssale.
Il est rare de voir un corps entier dans les photos d’Anna Puntos. Lorsqu’elle ne le fragmente pas en 4 ou 5 clichés, il est absent de l’image, et cela donne un sentiment de solitude paisible. L’envie de sortir sans courir, de se balader là où l’eau est calme et où les feuilles bruissent, là où la foule ne nous bouscule pas.
Après des années en Australie, Alex est retourné vivre à Plymouth au Royaume-Uni. Si ce barista de profession multiplie les photos de tasses à café, il livre aussi des images intéressantes de la campagne brumeuse et de sa ville typique de l’Angleterre. Son travail manque parfois de cohérence mais ses photos valent malgré tout le coup d’œil.
Photographe indépendante, Claudia a notamment été publiée dans Courrier International. D’une photo à l’autre, on passe de l’Europe au Maghreb sans s’en rendre compte tant elle travaille l’ensemble de ses images de la même façon. Les tons sont doux, pastels, désaturés et les portraits toujours touchants.