En cette saison où il fait bon voyager, notre sélection Instagram épidermique vous transportera sans nul doute dans un monde sensible et voluptueux, où la peau devient un élément libre, surprenant, voire excentrique.
@alisadyundik
Alisa Dyundik mêle autant la photographie de mode que le documentaire. Elle dessine l’épiderme sur ses images. Celui des animaux dans les champs de sa Sibérie natale, celui des corps nus ou vêtus de parures aux allures de haute couture, ou celui des montagnes parsemées d’herbes et de fougères.
@emelytimmphoto
Des rides à la sueur, en passant par les fossettes et les poils, Emely Timm inspecte à la lentille de son appareil photographique les détails insoupçonnés de la peau. Les plans serrés de la photographe installée à Berlin révèlent pigments et textures avec douceur et poésie.
@scander9
Les muses de Scander Aidoudi ont toutes un point commun : l’encre jaillit des corps. Le photographe parisien capture les peaux tatouées, un peu, beaucoup, passionnément et à la folie. Des yakuzas aux dos entièrement recouverts d’irezumi (le tatouage japonais traditionnel, ndlr) défilant lors du festival Sanja à l’éditorial de mode, la robe naturelle de tous·tes ses modèles est tapissée d’art.
@alexbarrientosphoto
Alex Barrientos, jeune artiste philippine et américaine, est de celles et ceux qui ne jurent que par l’audace. Dans les clichés rafraîchissants et insolites qu’elle imagine, la peau est rendue perméable aux éléments, et se trouve tapissée, transfigurée, malaxée par la matière.
@fujimavi
Celle qui se cache derrière le compte Instagram @fujimavi nous fait pénétrer dans ses images comme on entre dans un temple, à l’abri du temps et du tumulte. La photographe sait établir des correspondances enchanteresses, où l’enveloppe humaine vient se confondre avec les détails de la nature, dans des compositions à fleur de peau, entièrement en noir et blanc.