Notre sélection Instagram de la semaine respire la liberté. Les artistes capturent la désinvolture autant dans des paysages oniriques que dans les mouvements des corps de celles et ceux qui aspirent à des existences spontanées et libres.
@fivestringsserenade
L’œil de Serena est happé par l’émancipation douce des corps. Elle compose un journal intime de celles et ceux qui l’entourent, de leur joie de vivre, de leur bizarrerie, et de leur folie. Sur sa pellicule argentique se trouvent des soirées entre ami·es, des danses dans la cuisine, des notes de musique et une étrange façon de regarder un film au cinéma.
@jessicaandclark
Le duo de photographes Jessica Haye et Clark Hsiao saisit l’émancipation de la nature avec délicatesse en mêlant flou artistique et forts contrastes. Sur leurs images, l’écume des vagues mousse avec audace, les animaux et les insectes vivent selon leur gré et la végétation semble reprendre ses droits face à l’humanité.
@maiheartandsoul
Dans sa Thaïlande natale, Natthaya Thaidecha élabore une histoire visuelle où la nuit et la ville coïncident et où l’errance s’accompagne d’un sentiment d’empouvoirement. Les teintes violettes présentes sur ses images évoquent la vie dans l’au-delà, un lieu où la liberté est finalement atteinte dans son entièreté.
@miroir_sauvage
Oiseaux et autres créatures – tantôt mystiques, tantôt humaines – jalonnent les images poétiques et sombres de Jérémie Denis. Le photographe belge sait s’emparer de leur substance libératrice : l’envol, le repos ou la célébration. Dans les airs, sur terre ou dans les mers, ses sujets s’affranchissent et hument une vie indépendante.
@nuovi_obiettivi_
Pour Federica Nannini, les plages sauvages sont synonymes d’autonomie. Les étendues de sable et le contact de l’eau avec la peau représentent les chemins vers de nouveaux horizons libérés des carcans sociétaux. Face à l’adversité, elle photographie des moments espiègles et ralentis. Peut-être une façon de mieux se retrouver soi-même.