La sélection Instagram #503 : les pieds sur Terre

22 avril 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
La sélection Instagram #503 : les pieds sur Terre
© Garrison Garner / Instagram

À l’occasion de la journée de la Terre, les artistes de notre sélection Instagram de la semaine célèbrent notre planète. Iels rendent hommage à sa magnificence et recomposent le lien fragile entre les humain·es et la nature. Les paysages se dévoilent sous nos yeux et la terre se déploie sous nos pieds.

@oliaisonsdangereuses

La personne qui se cache derrière le compte @oliaisonsdangereuses capture les détails délicats d’une fougère, les silhouettes d’arbres majestueux, les rochers tranchants et les mers d’huile. Elle ose jouer avec les couleurs sanglantes de ses pellicules et tantôt dérive vers un monochrome granuleux pour témoigner d’un environnement en pleine mutation.

Une barque abandonnée
© oliaisonsdangereuses / Instagram
Paysage en noir et blanc d'arbres qui longue un chemin
© oliaisonsdangereuses / Instagram

@garrison_garner

Que sont les humain·es face aux montagnes ? Garrison Garner saisit la petitesse des gens dans une nature grandissante avec poésie. Le photographe parcourt les déserts, les alpages, les plages de sable et les étendues de neiges et révèle la beauté de notre Terre et la joie qu’elle nous procure.

Une personne croise le chemin d'un oiseau dans la neige. En fond, les montagnes
© Garrison Garner / Instagram
Un homme saute dans un lac entouré de montagnes
© Garrison Garner / Instagram

@tho.martin

Thomas Martin photographie avec subtilité le monde qui nous entoure. Chacune de ses images, qui semblent tout droit sorties d’un bain de nuages, s’assemble en un puzzle empreint de lyrisme qui redéfinit le lien entre nature et culture.

Un coquillage dans le sable
© Thomas Martin / Instagram
Des oiseaux dans un ciel bleu
© Thomas Martin / Instagram

@julietklottrup

Juliet Klottrup s’attache à raconter des récits de peuples ancrés dans un paysage défini. La terre est omniprésente dans son travail, qu’elle soit dans son état naturel ou transformée. Dans des panoramas urbains ou ruraux, elle photographie les protagonistes de l’histoire de notre planète.

Cyanotype de fleurs
© Juliet Klottrup / Instagram
Un homme tient ses deux chevaux dans un champ.
© Juliet Klottrup / Instagram

@vincent__karcher

Vincent Karcher dessine les contours de plaines enneigées, de chiens joueurs et de végétaux aux multiples teintes. À l’aide d’un flash et de gélatines de couleurs, il dresse un portrait cru de la nature qui a tendance à s’effacer sous l’action de la main humaine.

Un chien joue dans la neige, sous une lumière rouge
© Vincent Karcher / Instagram
Fleurs et végétaux pris au flash en font la lune à la tombée du jour
© Vincent Karcher / Instagram
À lire aussi
La sélection Instagram #458 : terres mouvantes
© Zachary James / Instagram
La sélection Instagram #458 : terres mouvantes
Laissez-vous mettre à terre par notre sélection Instagram #458 ! Cette semaine, nous mettons à l’honneur les sols, terrestres ou…
11 juin 2024   •  
Écrit par Marie Baranger et Milena III
La sélection Instagram #498 : timides bourgeons
© Ellie Carty / Instagram
La sélection Instagram #498 : timides bourgeons
Les journées rallongent, les rayons du soleil transpercent les nuages, les feuilles renaissent sur les arbres nus, les fleurs montrent le…
18 mars 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Explorez
Samuel Bollendorff : comment alerter sur la crise écologique ?
#paradise - curateur : Samuel Bollendorff.
Samuel Bollendorff : comment alerter sur la crise écologique ?
Le festival de photojournalisme Visa pour l’image revient pour sa 37e édition jusqu'au 14 septembre 2025. Parmi les 26 expositions...
12 septembre 2025   •  
Écrit par Lucie Donzelot
Les coups de cœur #557 : Jeanne-Lise Nédélec et  Stéphanie Labé
Respirer © Jeanne-Lise Nédélec
Les coups de cœur #557 : Jeanne-Lise Nédélec et Stéphanie Labé
Jeanne-Lise Nédélec et Stéphanie Labé, nos coups de cœur de la semaine, voient dans les paysages naturels un voyage introspectif, une...
01 septembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Inuuteq Storch : une photographie inuit décoloniale
Keepers of the Ocean © Inuuteq Storch
Inuuteq Storch : une photographie inuit décoloniale
Photographe inuit originaire de Sisimiut, Inuuteq Storch déconstruit les récits figés sur le Groenland à travers une œuvre sensible et...
30 août 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
FLOW, le nouveau rendez-vous photographique en Occitanie
© Chiara Indelicato, L'archipel, Bourses Ronan Guillou, 2024
FLOW, le nouveau rendez-vous photographique en Occitanie
Du 20 septembre au 30 octobre 2025, The Eyes inaugure, en Occitanie, la première édition de FLOW, un parcours inédit consacré à la...
27 août 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Le 7 à 9 de Chanel : Valérie Belin et la beauté, cette quête insoluble
© Valérie Belin
Le 7 à 9 de Chanel : Valérie Belin et la beauté, cette quête insoluble
L’heure des rencontres « 7 à 9 de Chanel » au Jeu de Paume a sonné. En cette rentrée, c’est au tour de Valérie Belin, quatrième invitée...
Il y a 10 heures   •  
Écrit par Ana Corderot
La sélection Instagram #524 : espaces intimes
© Sara Lepore / Instagram
La sélection Instagram #524 : espaces intimes
La maison se fait à la fois abri du monde et porte vers le dehors, espace de l’intime et miroir de nos modes de vie. Les artistes de...
16 septembre 2025   •  
Écrit par Lucie Donzelot
5 coups de cœur qui témoignent d'un quotidien
I **** New York © Ludwig Favre
5 coups de cœur qui témoignent d’un quotidien
Tous les lundis, nous partageons les projets de deux photographes qui ont retenu notre attention dans nos coups de cœur. Cette semaine...
15 septembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Les images de la semaine du 8 septembre 2025 : amour et déplacements
Couldn't Care Less © Thomas Lélu et Lee Shulman
Les images de la semaine du 8 septembre 2025 : amour et déplacements
C’est l’heure du récap ! Cette semaine, l’amour et les déplacements, quels qu’ils soient, ont traversé les pages de Fisheye. Ceux-ci se...
14 septembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet