Un an après le lancement du magazine en ligne, Fisheye Immersive sort sa revue papier, disponible sur notre store. 192 pages, bilingues français-anglais, consacrées aux arts numériques et immersifs. Avec l’ambition de s’inscrire comme un observatoire annuel de ces arts au cœur de la révolution numérique, ce premier numéro donne rendez-vous au Québec, une région du monde où les artistes innovent depuis plus de trois décennies.
S’immerger dans l’art. Telle est la vocation de Fisheye Immersive, lancé il y a un an par Fisheye, dans l’optique d’étendre son engagement dans la création visuelle. À l’heure de l’intelligence artificielle, de l’algorithme omniprésent, et de l’innovation visuelle et sonore, l’art se transforme et propose des expériences hors du commun où le champ des possibles devient infini. Grâce à une newsletter bimensuelle et un magazine en ligne, Fisheye Immersive recense, questionne, illustre les défis de la transformation de la culture par l’essor des nouvelles technologies. Aujourd’hui, Fisheye Immersive La Revue propose d’être un lieu de réflexion, un rendez-vous annuel, qui encourage la création émergente à aller toujours au-delà du réel, penser le monde autrement.
Repenser l’histoire
Au fil des pages, l’art virtuel, les artistes, des lieux de curiosité se dévoilent. Les voix et les regards se croisent, se confrontent. Chaque numéro se concentre sur un dossier d’une vingtaine de pages sur une scène artistique prolifique. La province de Québec au Canada est l’exemple parfait du bouillonnement de l’art immersif et numérique. Fisheye Immersive La Revue plonge dans un reportage aux multiples facettes pour dévoiler les secrets de cette région avant-garde, où précurseur·euses (Bill Vorn) ont innové dans des laboratoires et ont pavé le chemin pour une nouvelle génération d’artistes curieux et aventureux (Sabrina Ratté ou Baron Lanteigne), pour des institutions audacieuses (ELEKTRA ou Mutek) qui osent interroger les nouvelles technologies et brouiller les frontières de l’art. Parmi ces artistes, Chun Hua Catherine Dong s’empare du médium de la réalité augmentée pour aborder des questions de féminisme, de genre et de mémoire diasporique. L’artiste, originaire de Chine, et installée à Montréal, accueille à bras ouvert les possibilités que l’intelligence artificielle lui offrent et notamment de nouvelles façons d’utiliser le corps, “comme un support de transgression et de résistance sociale et politique permettant de traiter des conventions culturelles et des normes de genre.” Pour Fisheye Immersive La Revue, il s’agit de repenser les combats sociaux, les émotions, l’histoire et le futur par ces nouvelles formes d’arts technologiques et peut-être, de figer sur le papier, le temps d’un instant, ces arts qui ne vivent souvent qu’à travers des écrans.
Le lancement de Fisheye Immersive la Revue aura lieu le 23 mai 2024 à 18 h 30 à la Galerie Charlot au 47 rue Charlot, Paris. Au programme, visite de l’exposition The Flow de Chun Hua Catherine Dong, rencontre avec l’équipe éditoriale, les partenaires et les artistes, DJ sets, food et drinks.
Le numéro sera également disponible dans une quarantaine de librairies spécialisées, à compter du 23 mai 2024.