Du 6 au 9 mars 2025, le PhotoVogue Festival présentera sa 9e édition à Milan. Fidèle à son approche de la photographie de mode, l’événement conjuguera, une fois de plus, éthique et esthétique afin d’aborder une thématique d’actualité. Cette année, il s’agit de la nature.
Depuis près de dix ans, le PhotoVogue Festival démontre que la photographie de mode s’impose comme un support idéal pour aborder des sujets de société. De fait, la manière de nous habiller ou d’appréhender le vêtement témoigne de nos réalités. La mode reflète notre époque tout en la devançant. Résultant d’une entreprise innovante portée par Alessia Glaviano, l’événement propose ainsi de tisser des liens entre des approches éthiques et esthétiques. Pensée comme « une lettre d’amour à la nature », cette neuvième programmation gravite autour de la résilience, l’interconnexion, la beauté de l’environnement et les enjeux mondiaux qui en découlent. « L’art a le pouvoir d’inspirer des changements significatifs. Cette édition vise à favoriser une meilleure compréhension de notre parenté avec tous les êtres vivants et à susciter une action collective pour protéger notre maison commune », indique la directrice du festival.
Beauté fragile et force latente
Du 6 au 9 mars prochains, BASE Milano accueillera un cycle de conférences, mais aussi des expositions auxquels le public pourra assister gracieusement. D’autres galeries de la ville s’accorderont au festival. L’accrochage principal, The Tree of Life, rassemblera 50 artistes sélectionnés à la suite d’un appel à candidatures. Parmi eux se comptent Aletheia Casey, Bettina Pittaluga, Chiron Duong, Claudia Revidat, Devin Oktar Yalkin ou encore Kin Coedel. Au travers de leurs œuvres, toutes et tous rendent hommage à la nature, soulignant sa beauté fragile, de même que sa force latente. Une exposition digitale prolongera le sujet en donnant à voir une série de couvertures de Vogue, publiées dans le monde entier, qui célèbrent les paysages qui habillent la planète. « Couvrant plusieurs décennies, [elles] mettent l’accent sur la durabilité, la créativité et l’harmonie entre l’art et l’environnement », renseigne un communiqué.
À cela s’ajoute une exposition articulée autour de l’Amérique latine, des voix qui la portent comme du quotidien au sein de ce vaste territoire. Dans des approches variées, un ensemble de 42 artistes régionaux, également sélectionnés par l’entremise d’un appel à candidatures, sonde les notions d’identité, de culture et d’interdépendance environnementale. Dans leurs compositions, la mode revêt toujours une dimension centrale et permet de raconter des histoires. À l’occasion de cette mise en lumière, le public pourra notamment découvrir les tirages d’Ana Margarita Flores, Diego Moreno, Fabiola Ferrero et Marisol Méndez, pour ne citer que quelques noms.