Joanik est un jeune photographe amateur qui marche à l’instinct, à la spontanéité. Son talent tient aussi à sa générosité. Il donne beaucoup à son modèle et vice versa. En a-t-il seulement conscience ? « En toute honnêteté, j’ai toujours senti une “fibre artistique” en moi, et après avoir survolé deux, trois disciplines, j’ai trouvé que la photo ça me plaisait. Pourquoi ça me plaît j’en sais rien, j’ai une grande mémoire et je suis assez amoureux de la civilisation humaine. J’imagine que ça me permet de témoigner du fait qu’on soit là. Mes photos je les trouve assez diverses, elles portent presque toutes sur les gens, mais je cherche pas vraiment à exprimer quelque chose. Je passe devant un sujet ou une scène et j’appuie sur le déclencheur, je ne réfléchis pas. »
À 21 ans, Vincent est un passionné d’argentique dont le talent s’avère prometteur. Il a un sens précis du cadrage et de la lumière. C’est là aussi naturel, instinctif. Pourquoi la photographie ? « Parce qu’elle me permet de vivre l’action et de montrer la vérité d’un moment. »