Florian Charpail capture la photogénie des États-Unis, tandis que Cédric Emeran sublime le quartier de La Défense. Voici nos deux coups de cœur de la semaine.
Florian Charpail
Né à Chalon-sur-Saône, ville natale de Nicephore Niepce, Florian Charpail a choisi le 8e art pour s’exprimer. « Je suis intéressé par la singularité des personnes que je rencontre, et des milieux dans lesquels ils évoluent. Je suis à la recherche de la diversité entre insolite et grandeur », précise-t-il. Solitude est une belle introduction à son travail puisqu’il réalise des images des États-Unis depuis quelques années. Ses images cinématographiques invitent au voyage. « J’ai eu la chance de visiter beaucoup d’états. Là-bas, tout semble sortir d’un film. Tout devient vrai. Le Golden Gate bridge, la signalétique, les chaînes de fast-food, les stations-service, les routes toutes droites jusqu’à l’horizon traversant le désert du Nevada, tous ces signes lumineux à Las Vegas ou à Reno. »
© Florian Charpail
Cédric Emeran
Cédric Emeran, 39 ans, a commencé la photographie en 2009, suite à un cadeau d’anniversaire. « Un reflex numérique, qui a bouleversé ma vie », confie-t-il. Depuis, l’auteur partage sa vie entre la finance et la photographie de commande. Fasciné par les lignes et les perspectives du monde architectural, Cédric Emeran a capturé La Défense, quartier dans lequel il vit depuis 2008. « Si La Défense paraît imposante, dense et inhospitalière à la vie urbaine, en l’arpentant régulièrement, on se rend compte du contraire, précise le photographe. Escaliers, coursives, passages souterrains forment un labyrinthe au pied des tours. Ces espaces de circulations offrent une respiration, une percée entre ces buildings dont les façades se juxtaposent. Le vivant semble alors intégrer à merveille cet environnement urbanisé. » Une vision minimaliste et poétique du quartier d’affaire de la capitale.
© Cédric Emeran
Image d’ouverture : © Florian Charpail