Les coups de cœur #251

26 août 2019   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Les coups de cœur #251

Le point commun de Ryan Peterson et Mykolas Juodele ? Tous deux capturent leurs voyages et leur environnement. Voici nos coups de cœur de la semaine.

Ryan Peterson

« J’ai toujours aimé le contraste entre l’ombre et la lumière, l’avant-scène et l’arrière. Ce sont ces aspects qui me motivent à capturer un moment »,

déclare Ryan Peterson. Ce photographe américain de 29 ans habite en France depuis quatre ans. Après avoir longtemps expérimenté avec le numérique, l’artiste a découvert l’argentique au cours d’un voyage en Allemagne. Une véritable révélation artistique. « La lumière, le grain, les couleurs… Tout ce qui m’avait toujours manqué était là ! Depuis deux ans, je ne photographie plus qu’avec un vieux reflex Nikon », précise-t-il. Une rue parisienne éclairée par la lumière du soleil, une fête, un panorama époustouflant, un regard mystérieux… Qu’il documente ses voyages ou son environnement quotidien, Ryan Peterson recherche l’émotion. Une sensation fugace qu’il fige dans le temps avec délicatesse. « Ma grand-mère me disait que j’étais perspicace, que je portais souvent un autre regard sur le monde. Je ne peux qu’espérer que cela se traduise à travers le 8e art », conclut-il.

© Ryan Peterson

© Ryan Peterson© Ryan Peterson

© Ryan Peterson

© Ryan Peterson

Mykolas Juodele

Né en Lituanie, Mykolas Juodele voyage depuis sept ans dans le monde entier, de l’Inde à la Turquie en passant par la Géorgie. Ses périples, ainsi que son amour du cinéma l’ont poussé à acheter un boîtier et à documenter son parcours. « Au départ, je prenais de simples instantanés, mais j’ai depuis appris à étudier le monde qui m’entoure avec plus d’attention », se souvient l’auteur. Depuis ses premiers pas, l’auteur s’est plongé dans la photographie de reportage, bien qu’il continue à capturer la rue. « Mon approche est intuitive, spontanée. J’aime chasser des moments éphémères, jouer avec mon environnement et me fier à mon instinct », confie-t-il. Ses clichés noir et blanc illustrent ses virées en Iran, au Portugal et au Sudan, entre 2013 et 2017. Un journal visuel dépaysant. « Je pense que le monochrome reflète mieux ma personnalité. Les images deviennent nostalgiques et intemporelles. Elles laissent plus de place à l’imagination. Sans couleur, les clichés se font mystérieux, surréalistes », précise Mykolas Juodele. Une belle manière de saisir ses aventures.

© Mykolas Juodele

© Mykolas Juodele© Mykolas Juodele

© Mykolas Juodele

© Mykolas Juodele

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