C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les photographes témoignent de la violence du monde. Tout d’abord, Mélissa Cornet donne à voir le quotidien des Afghanes, qui a radicalement changé depuis la prise de pouvoir des talibans, en août 2021. Son travail engagé lui a valu d’être décorée du prix Carmignac du photojournalisme 2024 aux côtés de Kiana Hayeri. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Lee Miller a immortalisé les atrocités de l’Allemagne nazie. Dans un film qui porte son nom, Ellen Kuras retrace cette période de la vie de cette artiste au destin romanesque. Maja Daniels s’intéresse également à l’histoire. Dans Gertrud, elle revient sur le sort tragique d’une enfant de 12 ans, accusée de sorcellerie en 1667. Ce travail autour de l’archive est à retrouver dans Fisheye #67. Jusqu’au 13 octobre a lieu le festival InCadaquès. Cette 8e édition présente notamment les œuvres de Sasha Mongin, lauréate du Premi Fotografia Femenina pour Le Mourant qui ne mourrait pas. Cette série évoque la situation de son père malade qui, alors que les médecins le condamnaient à une fin prochaine, est encore en vie aujourd’hui. Enfin, dans Dal moi Diario, Kalo Chianetta compose ses tirages dans un geste qu’il perçoit comme « un enterrement permanent de l’instant vécu ». Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.