C’est l’heure du récap’ ! Cette semaine, les photographes interrogent l’âme humaine et ses aspérités. Dans notre épisode Focus #55, Lorenzo Castore raconte un voyage d’acceptation au sein d’une communauté de travestis à Catane, en Sicile. Le duo de cinéastes Matthew Thorne et Derik Lynch suit un chemin situé non loin de là, celui qui mène à l’acceptation de l’autre. Avec Marungka tjalatjunu (Dipped in Black), l’un et l’autre tentent de réconcilier les mondes, en dénonçant le racisme colonial et néocolonial, et résument leur projet par la simple formule : « Nous existons ». Témoigner avec une force sans cesse renouvelée, répondre à l’accoutumance de chacun·e aux images choquantes et tenter de rappeler à leur réalité dans notre présent : c’est également ce que s’appliquent à faire les photojournalistes du collectif MYOP. Dans Ukraine, Fragments, chacun·e d’elleux retrace la violence et la complexité d’un conflit long d’une année, dans une perspective subjective, et profondément engagée. En exclusivité dans notre Fisheye #61, retrouvez la fantaisie des images de Boby, qui partage ses clichés de manifestation. Dans une toute autre logique, toute aussi réjouissante, la corruption des images de l’artiste Camille Raviart, alias Strangers Collective, par le numérique sert un imaginaire rock et psychédélique – de quoi se délecter de techniques graphiques aussi élégantes que chaotiques !
Les images de la semaine du 4.09.23 au 10.09.23 : capturer l’âme humaine
© Matthew Thorne
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06:16
© Fisheye Magazine
C’est l’heure du rendez-vous Focus ! Cette semaine, Lorenzo Castore nous fait voyager, à travers Glitter Blues, dans le quartier rouge de…
© Matthew Thorne
Marungka tjalatjunu (Dipped in Black), le voyage spirituel en quête de paix intérieure et sociale de Derik Lynch et Matthew Thorne.
Contenu sensible
Chernihiv, Ukraine, avril 2022. Enquête dans les zones au Nord de Kiev après le retrait des forces russes. © Adrienne Surprenant / MYOP
Ce vendredi 8 septembre sortira Ukraine, Fragments, un livre collectif proposé par MYOP. Dans des approches qui leur sont propres, six…
© Boby
Lorsque je me demande pourquoi je ne suis pas photographe mais commentateur de la photographie, je regarde les photos d’Odieux Boby, et…
© Strangers Collective / Modèle : Léa, @birousse.modele / Photographe : Tom Jambon @tom_jambon
Designer installé à Lille, Camille Raviart se spécialise dans le glitch art. S’appropriant des images libres d’accès, il érige un univers…
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Kaboul, Kaboul, Afghanistan, 29 février 2024. Des journalistes féminines travaillent dans le bureau d'un média axé sur les femmes. Depuis l'arrivée au pouvoir des talibans en août 2021, le paysage médiatique afghan a été décimé.
Selon Reporters sans frontières, dans les trois mois qui ont suivi la prise de pouvoir des talibans, 43 % des médias afghans ont disparu. Depuis, plus des deux tiers des 12 000 journalistes présents dans le pays en 2021 ont quitté la profession.
Pour les femmes journalistes, la situation est bien pire : obligées de se couvrir le visage, de voyager avec un chaperon, interdites d'interviewer des officiels, soumises au harcèlement et aux menaces, plus de 80 % d'entre elles ont cessé de travailler entre août 2021 et août 2023, selon Amnesty International.
Sans reporters féminines, il devient de plus en plus difficile de rendre compte de la situation des femmes afghanes dans une société où les hommes sont rarement autorisés à les interviewer. Les sujets concernant les droits des femmes sont particulièrement sensibles, et la pression exercée sur les médias et les journalistes a fait de l'autocensure la nouvelle norme pour les reportages. © Kiana Hayeri pour Fondation Carmignac
Le jury du Prix Carmignac a récompensé Kiana Hayeri et Mélissa Cornet pour Afghanistan: No Woman’s Land. Cette édition 2024 est consacrée...
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Série au long cours, Spiral Code a pris, l'année dernière, la forme d’un publié chez The Photobook Review et shortlisté pour le Arles...
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C’est l’heure du récap‘ ! Cette semaine, les photographes que nous mettons en avant tendent l'oreille vers les échos multiples de...