7,50 €
C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les photographes de Fisheye dépeignent différentes réalités. Certains puisent leur inspiration dans le passé quand d’autres préfèrent sonder le temps présent.
Les souvenirs se sont imposés comme l’une des muses des artistes publiés sur le site de Fisheye cette semaine. Certains ont convoqué le passé en ayant recours à des archives. C’est notamment le cas de Guénaëlle de Carbonnières qui dévoile Dans le creux des images aux Arts décoratifs de Paris. Faisant suite à une résidence autour des collections photographiques du musée, l’exposition prolonge son travail sur la mémoire et l’architecture. À travers Rondônia. Comment je suis tombé amoureux d’une ligne, Emilio Azevedo s’intéresse à la colonisation de l’Amazonie. À cet effet, il mélange des documents militaires de l’époque avec ses propres tirages. Un article à découvrir dans Fisheye #74 vous en dit davantage sur cette série présentée à PhotoSaintGermain jusqu’au 20 décembre 2025 et au quai Branly jusqu’au 25 janvier 2026. Emilia Martin s’inspire, quant à elle, de ses ancêtres qui travaillait dans les champs, et plus particulièrement de leurs croyances, pour composer I Saw a Tree Bearing Stones in the Place of Apples and Pears. Publié aux éditions Yogurt, cet ouvrage gravite autour des météorites.
Les traces que laisseront les visions contemporaines
D’autres artistes ont pensé les souvenirs au présent en songeant, d’une certaine manière, aux traces que laisseront les visions contemporaines. Tyler Mitchell, par exemple, réinvente les représentations des corps noirs. Pour ce faire, il puise dans les codes de la peinture, de la mode et du portrait en studio pour composer des scènes colorées, empreintes de douceur, qui prennent place dans des univers alternatifs. Jusqu’au 25 janvier 2026, son œuvre fait l’objet d’une rétrospective à la Maison européenne de la photographie. Enfin, jusqu’au 17 janvier 2026, la librairie 7L se fait l’écrin de Loose Fist d’Arhant Shrestha. À travers ce projet, figé dans un ouvrage du même nom, l’auteur part de l’agression homophobe qu’il a subie avec son compagnon pour interroger la notion de masculinité au Népal, pays dont il est originaire. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.