C’est une première pour Mathilde et Léa, 24 ans, qui exposaient hier la série La plage de Damgan de Matthias Pasquet, dans le cadre de l’exposition collective et pluridisciplinaire « Relativités ». Née de la rencontre entre les deux jeunes femmes, Pool est une initiative hybride. Pour ses deux fondatrices, Pool « fonctionne comme un label de musique ».
Leur objectif : repérer et accompagner les jeunes photographes jusqu’à ce qu’ils aient toutes les clés en main pour vivre de leur métier. « L‘idée c’est de dénicher des photographes à la sortie de l’école car il y en a des très talentueux mais ils ne savent pas se vendre », explique Mathilde, aussi photographe. Elle poursuit : « Quand on sort de l’école, on commence souvent en tant qu’assistant photographe et c’est difficile de percer ». En fait, « Pool, c’est un tremplin » ajoute Léa.
Pour l’instant, Pool se compose seulement de quatre photographes. Le label se finance grâce à des commandes corporate confiées aux photographes qui en tirent une commission. Le reste des revenus sert à mettre en place des évènements culturels ou des projets artistiques, comme l’exposition en cours à la Maison populaire de Montreuil. Prochaine étape : ouvrir ses portes à un cinquième photographe spécialisé dans le reportage, et « si possible venant d’une autre école car nous sommes ouverts à tout horizon », spécifie Mathilde.
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→ sur l’agence Pool : http://pool-paris.com/
→ L’exposition « Comment bâtir un univers qui ne s’effondre pas en deux jours : 2/3 Relativités » dure jusqu’au 2 juillet à la Maison populaire de Montreuil – 9Bis Rue Dombasle.