Depuis plus de dix ans, Sergey Neamoscou (qui est vraiment né dans la capitale russe il y a trente-six ans) pratique la photo de manière compulsive, « de manière boulimique » précise-t-il. Après avoir essayé le Zenit d’un ami avec lequel il photographie à l’instinct, sans connaître la technique, il découvre le pouvoir des images au grain éclaté, souvent surexposées, à travers lesquelles il arrive à transcrire ses « émotions colorées ». Vibration d’un paysage, bâtiment qui chavire, personnage noyé de soleil ou scène de rue aux lumières vacillantes, Sergey réagit telle une surface sensible, et compare sa pratique à une thérapie. « On peut prouver par la photo que la vie est belle, qu’elle vaut la peine d’être vécue, qu’elle est magnifique en fait. On peut combattre la dépression avec la couleur ! » Ce portfolio est à retrouver dans notre dernier numéro.
© Sergey Neamoscou
Cet article est à retrouver dans Fisheye #28, en kiosque et disponible sur Relay.com