Vieux caleçons, Sara Moon et l’amour : le portrait chinois de Gabriel Dia

02 février 2022   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Vieux caleçons, Sara Moon et l’amour : le portrait chinois de Gabriel Dia

Adepte de l’autoportrait, le photographe d’origine sénégalaise Gabriel Dia met son corps en scène pour exprimer ses émotions. Au rythme de danses traditionnelles, ou même sublimé par des jeux de contrastes, des aquarelles, son travail s’imprègne de l’univers LGBTQIA+ et encourage une quête insatiable de liberté. « Depuis l’adolescence, j’ai été confronté à ce choix entre l’hétérosexualité et l’homosexualité, et pourtant à l’intérieur de moi, j’étais, et je suis toujours persuadé qu’on peut tomber amoureux d’un être et pas d’un genre », nous confiait-il, en ce début d’année. Un hymne à la tolérance, à découvrir à la Fisheye Gallery, du 20 janvier au 5 mars 2022.  En attendant, découvrez qui se cache derrière ces œuvres aussi sensibles que colorées à travers son portrait chinois !

Si tu étais…

Une de tes images ?

Que je sois visible ou non, toutes mes images sont des autoportraits. Je les suis toutes.

© Gabriel Dia

Un sujet rêvé ?

L’amour – seul l’amour sauvera le monde.

© Gabriel Dia

Un décor à photographier ?

La mer, je ne peux pas vivre sans elle.

© Gabriel Dia

Un compte Instagram ?

@adelinecare© Adeline Care

Un secret ?

J’ai un vieux caleçon sur la tête, transformé en cagoule.

© Gabriel Dia

Un morceau de musique ?

Suspended in Gaffa

de Kate Bush.

© Gabriel Dia

Un genre photographique ?

J’adore l’accident.

© Gabriel Dia

Une période historique ?

Le futur.

© Gabriel Dia

Une ville ?

Elche, en Espagne.

© Gabriel Dia

Quelqu’un avec qui réaliser un projet ?

Mon chéri !

© Gabriel Dia

Un animal ?

Un chien.

© Gabriel Dia

Un livre ?

Nudi 

de Paolo Roversi.

Un conte ?

Tadjabone, un conte sénégalais.

© Gabriel Dia

Une exposition ?

Sarah Moon au Musée d’Art moderne

.

© Sarah Moon

Une couleur ?

Le bleu.

© Gabriel Dia

© Gabriel Dia

Explorez
Wes Anderson à la Cinémathèque : quand le cinéma devient photographie
Kara Hayward dans Moonrise Kingdom (2012), image tirée du film © DR
Wes Anderson à la Cinémathèque : quand le cinéma devient photographie
L'univers de Wes Anderson s'apparente à une galerie d'images où chaque plan pourrait figurer dans une exposition. Cela tombe à pic : du...
22 février 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Javier Ruiz au rythme de Chungking
© Javier Ruiz
Javier Ruiz au rythme de Chungking
Avec sa série Hong Kong, Javier Ruiz dresse le portrait d’une ville faite d’oxymores. Naviguant à travers le Chungking Mansions et les...
21 février 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Juno Calypso : palais paranoïaque
© Juno Calypso. What to Do With a Million Years ? « Subterranean Kitchen »
Juno Calypso : palais paranoïaque
Dans sa série What to Do With a Million Years ? , la photographe britannique Juno Calypso investit un abri antiatomique extravagant non...
20 février 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
La sélection Instagram #494 : explosion de nuances
© Maria Louceiro / Instagram
La sélection Instagram #494 : explosion de nuances
Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine s’approprient la couleur. En hommage aux beaux jours qui reviennent doucement...
18 février 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Wes Anderson à la Cinémathèque : quand le cinéma devient photographie
Kara Hayward dans Moonrise Kingdom (2012), image tirée du film © DR
Wes Anderson à la Cinémathèque : quand le cinéma devient photographie
L'univers de Wes Anderson s'apparente à une galerie d'images où chaque plan pourrait figurer dans une exposition. Cela tombe à pic : du...
22 février 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
A Lost Place : Aletheia Casey évoque le traumatisme des feux australiens
© Aletheia Casey
A Lost Place : Aletheia Casey évoque le traumatisme des feux australiens
À travers A Lost Place, Aletheia Casey matérialise des souvenirs traumatiques avec émotion. Résultant de cinq années de travail...
21 février 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Javier Ruiz au rythme de Chungking
© Javier Ruiz
Javier Ruiz au rythme de Chungking
Avec sa série Hong Kong, Javier Ruiz dresse le portrait d’une ville faite d’oxymores. Naviguant à travers le Chungking Mansions et les...
21 février 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Karim Kal : paysages nocturnes de la Haute Kabylie
© Karim Kal
Karim Kal : paysages nocturnes de la Haute Kabylie
Le photographe franco-algérien Karim Kal a remporté le prix HCB 2023 pour son projet Haute Kabylie. Son exposition Mons Ferratus sera...
20 février 2025   •  
Écrit par Costanza Spina