Focus sur les cinq découvertes préférées des lecteurs, présentées en février 2021 sur le site de Fisheye : Lou-Anna Ralite, Natacha de Mahieu, Julia de Cooker, Sanja Marusic, et Stuart Paton.
1. Lou-Anna Ralite
La photographe française Lou-Anna Ralite construit des diptyques pensés comme des Haïku. Ses assemblages humoristiques invitent le regardeur à s’évader, tout en méditant sur les
conséquences de ses actions. Introspectives, ses photographies éveillent les sens. Souvent abstraites et minimalistes, elles donnent à voir les matières, les détails de notre environnement, comme de brefs poèmes chargés d’émotion.
© Lou-Anna Ralite
2. Natacha de Mahieu
« À 23 ans, sans un sou, j’ai entrepris un tour de l’Eurasie à vélo. Même si j’ai visité quelques incontournables, j’ai essayé de rester loin des sentiers battus. Lorsqu’on fait un voyage comme celui-là, on n’a simplement pas le droit de se comporter comme un touriste ordinaire. Financièrement, c’est impossible. Alors, j’ai dû m’adapter. » Italie, Turquie, Géorgie, Oman, Iran, Kenya… À chaque pays, sa merveille. Sa merveille instagrammable. Dans The Place nobody went, Natacha de Mahieu, questionne notre rapport au monde, et à l’environnement par le prisme du voyage. Entretien avec cette photographe-exploratrice engagée.
© Natacha de Mahieu
3. Julia de Cooker
Durant un séjour d’un mois à Tuvalu, archipel perdu au milieu de l’océan Pacifique, Julia de Cooker a réalisé Funafuti, un projet dédié au territoire, condamné à sombrer dans l’eau environnante, et à ses habitants, ensevelis sous l’ombre de la mondialisation.
© Julia de Cooker
4. Sanja Marusic
Inspirée par sa propre relation amoureuse, l’artiste Sanja Marusic, installée à Amsterdam, compose Eutierria et Before You, deux séries picturales, marquées par sa fascination pour l’art et l’évolution de son couple.
© Sanja Marusic
5. Stuart Paton
Dans des compositions vertigineuses, mais subtiles, le photographe Stuart Paton place un miroir face à l’aliénation de nos pensées. Théâtres à ciel ouvert, les rues milanaises apparaissent comme les scènes d’un monde en perdition, où nos quotidiens ne cessent de se complexifier.
© Stuart Paton
Image d’ouverture © Lou-Anna Ralite