Pendant quinze jours, suivez au quotidien le voyage en Chine de Benoît Baume, le fondateur de Fisheye, parti à la rencontre de la photographie dans l’empire du Milieu. Découvrez, à travers ce quatrième épisode, Lianzhou.
Depuis que l’on a découvert Lianzhou en 2016, ville rurale de 500 000 habitants, située dans les montagnes à 200 km à l’ouest de Canton, il est dur de ne pas s’y attacher. Le festival photo qui s’y déroule depuis treize ans est le plus important de Chine en matière de photographie contemporaine. Cette année, un musée majeur ouvre ses portes. Nous vous ferons découvrir les 70 expos présentées tout au long de la semaine prochaine. À notre arrivée, nous sommes allés voir la fin des montages afin de vous dévoiler, en avant-première, ce qui se trame au fin fond de la Chine. Pour la partie chinoise, les thèmes de l’environnement, des conséquences du développement économique, de la perte de repère et de la nostalgie sont très présents. Petite balade en images.
La ville est aux couleurs du festival de Lianzhou avec une thématique « Your Selfie Stick and You » qui détonne dans le paysage © Fisheye
La grande nouveauté de l’année est la construction d’un musée qui sera inaugurée samedi 2 décembre avec notamment une expo d’Albert Watson dans un lieu unique en son genre © Fisheye
Le thème de la destruction de la nature est récurrent. Plusieurs expo, comme celle de Li Zhixiong et de Tian Zhong, nous montrent les mines à ciel ouvert en Chine qui dévastent des régions entières © Fisheye
La jeunesse et la quête de sens qui l’anime semblent également revenir avec force. Ici, Tan Qiumin a travaillé deux ans sur une rue de 200 mètres de long qui attirent les jeunes de la ville de Lishui. Les questions de l’avenir, du bonheur et des aspirations amoureuses marquent ce travail © Fisheye
La photo en noir et blanc des paysages de la Chine : un grand classique © Fisheye
A la veille de l’ouverture officielle, tout n’est pas encore prêt. Mais artistes et commissaires s’y affairent avec une belle énergie © Fisheye
Dans « 1000 selfies », Shang Liang propose ses autoportraits pris depuis 2012. C’est sa toute première expo et on sent un fort potentiel. On a donc fait un 1001e selfie avec lui © Fisheye