Sonia Perdeck matérialise ses pensées, et Ilaria De Lorenzi questionne les liens entre la mémoire et le présent. Voici les coups de cœur de la semaine.
Sonia Perdeck
Sonia Perdeck, 20 ans, étudie la photographie à l’Académie royale des beaux-Arts de La Haye, aux Pays-Bas. « Avant mes études, je photographiais pour décrire le monde. Aujourd’hui, je me concentre davantage sur mes pensées », confie la jeune femme, qui shoote à l’argentique comme au numérique. « J’ai commencé la photo à l’âge de 17 ans. Depuis, j’emporte toujours un boîtier avec moi. Je photographie tout ce qui me fascine : essentiellement la lumière, l’architecture et la nature. »
© Sonia Perdeck
Ilaria De Lorenzi
Ilaria présente Words comme un projet photographique et multimédia. Ce travail est un prétexte pour aborder les liens entre la mémoire et le présent, la nostalgie et la peur d’un avenir incertain. « Je me concentre sur les aspects “spirituels” de notre vie quotidienne. J’adore collectionner des objets. Nous avons tendance à oublier beaucoup de choses au cours d’une vie. Vous souvenez-vous de ce qu’on pensait quand on avait six ans ? Ou quinze ? Tout ce que je sais, c’est que mes collections m’aident à chérir ces moments et à les garder près de moi », explique la photographe fascinée par le monde qui l’entoure. « Je suis surtout inspirée par la nature, la science, la philosophie et la psychologie humaine. J’ai toujours aimé lire et écrire », précise-t-elle. Chaque vers inscrit sur l’image symbolise quelque chose qu’Ilaria a ressenti et/ou qu’elle n’a pas eu la chance de partager.
© Ilaria De Lorenzi