Des premiers émois photographiques aux coups de cœur les plus récents, les auteurices publié·es sur les pages de Fisheye reviennent sur les œuvres et les sujets qui les inspirent particulièrement. Aujourd’hui, Michael Oliver Love, qui signe la couverture de Fisheye #65, nous plonge dans son univers composé de silhouettes aux lignes géométriques, dénuées de toutes fioritures.
Si tu devais ne choisir qu’une seule de tes images, laquelle serait-ce ?
Cela change tout le temps, mais je dirais qu’en ce moment il s’agit de celle de Lauryn dans les fleurs orange. Elle a fait la couverture du numéro orange de Sindroms Magazine.
La première photographie qui t’a marquée et pourquoi ?
Probablement la photo que j’ai prise de mon premier petit ami et moi en train de nous embrasser. Par la suite, ma mère l’a trouvée, ce qui m’a amené à faire mon coming out auprès de ma famille. Cela compte comme étant marquant, non ?
Un shooting rêvé ?
Une campagne pour Jacquemus.
Un ou une artiste que tu admires par-dessus tout ?
D’un point de vue photographique, je dirais Herb Ritts.
Une émotion à illustrer ?
Réaliser à quel point l’être humain est petit par rapport au plus grand soleil que nous connaissons.
Un genre photographique, et celui ou celle qui le porte selon toi ?
Le portrait cinématographique de Jack Davison.
Un territoire, imaginaire ou réel, à capturer ?
L’Antelope Canyon en Arizona ou le désert de Namibie.
Une thématique que tu aimes particulièrement aborder et voir aborder ?
Dans l’ensemble, le nu masculin. En ce moment, les intérieurs.
Une exposition que tu n’oublieras jamais ?
La collection de l’Atelier Brancusi à Paris.
Une œuvre d’art qui t’inspire particulièrement ?
Constellation According to the Laws of Chance de Jean Arp.