« C’était une scène assez surréaliste : Charlotte replaçait sans cesse les moules qui tombaient au fur et à mesure ! »
Cette semaine, plongée dans l’œil de Guillaume Blot. Entre deux commandes, le photojournaliste aime poursuivre des projets plus légers, lui permettant de stimuler son humour et son imagination. Parmi eux ? Légendes. Pour Fisheye, il revient sur l’une des images qui le composent – au nom bien particulier.
« Cette photo fait partie de ma série Légendes, qui forme un ensemble de clichés assez créatifs, avec lequel j’aime m’amuser, notamment en partant de jeux de mots ou d’expression pour trouver l’inspiration. Cette photographie s’intitule « Moules-bite ». Elle a été réalisée avec l’aide d’ami·es – Martin, le modèle, et Charlotte, la set designer, qui s’est occupé des moules. Elle les a achetées le jour J pour qu’elles soient fraîches. On les a ensuite passées au micro-ondes, enduites d’un filet d’eau afin qu’elles soient luisantes. Martin avait placé un filet sur son sexe pour le maintenir et conserver une certaine uniformité. Le shooting a dû prendre environ une demi-heure. Je tournais autour de lui. C’était une scène assez surréaliste : Charlotte replaçait sans cesse les moules qui tombaient au fur et à mesure ! Et si, au final, on n’a pas consommé les fruits de mer, nous sommes quand même allé·es manger des frites pour fêter ça ! »