Fisheye Gallery : une exposition collective et estivale à Arles

22 juin 2020   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Fisheye Gallery :  une exposition collective  et estivale à Arles

La Fisheye Gallery présente, du 3 juillet au 30 août à Arles, une exposition collective. Une immersion au cœur d’œuvres d’auteurs qui nous ont émus au fil des années. Un événement faisant la part belle à la création émergente.

Pour célébrer l’ouverture estivale de son espace à Arles, la Fisheye Gallery organise une exposition collective. Un parcours ponctué par les œuvres d’artistes qui nous ont marqués ces quatre dernières années. L’occasion de célébrer aussi l’arrivée de deux nouveaux auteurs : Olli Bery, dont les travaux mêlent gravures et tirages, et Thomas Klotz, coloriste hors pair. Photographes d’horizons différents aux écritures singulières, les artistes sélectionnés soulignent l’incroyable diversité de la création contemporaine, et invitent le public à se plonger dans un univers à part. Alors rendez-vous au vernissage, le 4 juillet !

Créer sans rien s’interdire

Charlotte Abramow

dévoile à nouveau sa vision légère et pétillante de notre monde. Depuis ses premiers pas dans le 8e art, l’auteure belge raconte l’humain avec brio. Tout en métaphore, en rire et en poésie, elle capture les multiples nuances qui font de l’autre un sujet d’étude passionnant. C’est vers l’être humain que Delphine Diallo se tourne également. Qu’elle réalise des autoportraits ou capture des personnes fières, fortes et indépendantes, l’artiste veille à valoriser l’histoire, les origines et les valeurs de chaque modèle. Inspirée par la sociologie et la spiritualité, elle dévoile des œuvres aussi intimes que puissantes.

© Stéphane Lavoué

© Stéphane Lavoué

Les yeux levés vers les étoiles, Sandrine Elberg construit des œuvres astrales et intuitives. « C’est le rapport aux sciences, à la notion de voyage et aux ouvrages empiriques qui caractérise le mieux ma démarche », précise-t-elle. Inspirée par les surréalistes, elle modèle, manipule, expérimente et transforme la matière photographique pour atteindre le cosmos. Morvarid K, artiste iranienne, ancre, elle aussi, son travail artistique dans la matière – et le geste performatif. À l’aide d’un crayon ou de feuilles d’or, elle altère l’image, et fait de la photographie une performance. Une recherche plastique désacralisant la dimension figée d’un cliché.

Les créations picturales de Stéphane Lavoué subliment quant à eux les quais, en bord de mer. Des chantiers navals aux forges marines en passant par les ateliers marémoteurs, il capture le monde de la pêche sans aller en mer. Depuis la terre ferme, il révèle les caprices des vagues, ainsi qu’une communauté peu représentée. Enfin, cette année encore, la Fisheye Gallery présentera les trois lauréats du festival La Gacilly : David Bart, Coline Jourdan et Sébastien Leban, dont les œuvres interrogent la place de l’eau dans un monde touché par le réchauffement climatique. Actuelle et réjouissante, l’exposition collective croise les regards d’une nouvelle génération d’auteurs, animés par un désir de créer sans rien s’interdire, et de repousser les limites du 8e art.

 

Arles 2020 : Exposition collective

Du 3 juillet au 30 août

Vernissage le 4 juillet

Fisheye Gallery, 19 rue Jouvène, Arles

© Charlotte Abramow

© Charlotte Abramow

© Delphine Diallo© Thomas Klotz

© à g. Delphine Diallo, à d. Thomas Klotz

© Morvarid K

© Morvarid K

© Olli Bery© Sandrine Elberg

© à g. Olli Bery, à d. Sandrine Elberg

© David Bart / lauréat du concours Fisheye Festival Photo La Gacilly en 2020

© David Bart

© Coline Jourdan© Sébastien Leban

© Coline Jourdan, à d. Sébastien Leban

Image d’ouverture : © Charlotte Abramow

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